#ACGIRL: Marie-Philip Simard

#ACGIRL: Marie-Philip Simard

Très tôt arrivée sur le marché du travail après des études en droit, Marie-Philip Simard a constaté que cela lui coûterait cher de s’habiller convenablement pour le travail. C’est alors que lui est venue l’idée de créer Chic Marie, une entreprise de location de vêtements griffés à petit prix. La jeune entrepreneure qu’on a pu voir à l’émission Dans l’oeil du dragon nous explique comment elle compte révolutionner le monde du commerce de détail avec son entreprise.

1. Parle-nous un peu de ton parcours personnel.

J’ai 25 ans et je suis avocate de formation. Après mes études en Droit et de Barreau, j’ai effectué mon stage chez Fasken Martineau, l’une des plus grandes firmes d’avocat au pays. C’est à ce moment que m’est venue l’idée de lancer Chic Marie.

2. Qu’est-ce que Chic Marie et d’où t’es venu l’idée de partir ce projet?

Pendant une carrière en droit, ou dans n’importe quelle profession libérale, il est essentiel que la tenue vestimentaire soit toujours impeccable. Par contre, pour une jeune professionnelle débutant dans la profession, il est souvent difficile de trouver des vêtements d’affaires de qualité sans ruiner son portefeuille. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer Chic Marie, qui permet aux jeunes femmes professionnelles d’avoir accès à une garde-robe professionnelle de vêtements haute couture de manière illimitée par mois, pour un frais de 95 $. Tout comme le principe d’emprunt de livres à la bibliothèque, les clientes peuvent choisir trois morceaux à la fois et lorsqu’elles en veulent des nouveaux, elles n’ont qu’à les retourner pour en recevoir d’autres. Aucuns frais d’envoi ni de retour.

3. Depuis combien de temps es-tu à ton compte? Qu’est-ce que tu aimes le plus du fait d’être une femme en affaires? Le moins?

Je suis une entrepreneure depuis environ 1 an. Je crois que ce que j’aime le plus du métier est la liberté que cela procure. La liberté au niveau des horaires, mais aussi au niveau des tâches à accomplir, la liberté de prendre ses propres décisions et d’assumer les bonnes et les moins bonnes. Il s’agit d’une liberté à laquelle je n’avais pas accès lorsque j’étais salariée.

4. Qu’est-ce qui te passionne le plus de ton métier?

Les défis auxquels nous sommes confrontés, surtout que notre idée est complètement nouvelle sur le marché. Le métier d’entrepreneur est majoritairement rempli de « feux » à éteindre, et bien que cela puisse être épuisant parfois, le sentiment d’accomplir quelque chose prend habituellement le dessus.

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5. Quelles ont été les difficultés que tu as rencontrées depuis que tu t’es lancée en affaires? Y a-t-il quelque chose que tu ferais différemment?

Bâtir une bonne équipe dès le départ est souvent chose difficile, surtout lorsque les liquidités sont peu nombreuses en lancement d’entreprise. J’ai fait l’erreur de faire confiance aux mauvaises personnes et je suis désormais plus vigilante dans le choix de mes partenaires.

6. Quelles sont les plus grandes leçons que tu as apprises depuis tes débuts?

Ce n’est pas encore quelque chose avec laquelle je suis à 100 % confortable, mais il est essentiel, surtout au début, de profiter (voire même abuser) de l’aide des gens autour de soi et des acteurs de la communauté. Le réseau « start-up » à Montréal est extrêmement aidant, alors il ne faut pas hésiter à demander de l’aide et à approcher des gens plus expérimentés pour des conseils, car cela permet d’éviter les embuches que ceux-ci ont probablement déjà vécues.

7. As-tu eu recours à du financement? Si oui, de quelle manière as-tu financé ton projet?

Nous avons eu recours à plusieurs prêts (Futurpreneur BDC, Desjardins et Prêt à Entreprendre), mais avons aussi eu la chance de gagner plusieurs concours nous permettant de nous financer, donc la McGill Dobson Cup, le Concours québécois en entrepreneuriat et la Fondation Montréal inc. Seulement en concours, nous avons amassé près de 40 000 $, ce qui nous a permis d’augmenter notre inventaire de manière significative.

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8. À quoi ressemble une journée au bureau?

Chaque journée est différente, mais chacune inclut habituellement deux à trois rendez-vous un peu partout à Montréal et souvent quatre ou cinq appels à des fournisseurs et à des partenaires pour faire des suivis. Le reste de la journée est consacré à répondre à des courriels et à de la planification pour les prochaines étapes.

9. De quoi es-tu le plus fière ?

Je crois que ce dont je suis la plus fière est lorsque nous recevons des messages personnalisés de clientes utilisant notre service nous mentionnant qu’elles l’adorent! C’est dans ce genre de situation que nous avons l’impression de changer, un tout petit peu, notre société et le commerce de détail.

10. Le meilleur conseil que tu aies reçu?

De toujours écouter et prendre en considération les conseils et commentaires de tous, mais de se fier à son instinct. Il y a plusieurs personnes, dont certaines ayant extrêmement d’expérience, qui ont suggéré différentes avenues pour l’entreprise, mais je crois qu’à un moment, il est nécessaire de mettre tous ces avis un peu de côté, et d’écouter la petite voix à l’intérieur.

11. À ton tour, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles qui voudraient lancer leur entreprise? Quelles habiletés sont nécessaires selon toi?

De bien savoir quelles sont leurs forces et leurs faiblesses, et de recruter des personnes pouvant combler efficacement ces faiblesses. Ce n’est pas un problème en soi de ne pas être habile en marketing, par exemple. Par contre, cela devient un problème si l’on est incapable de trouver quelqu’un pouvant remplir ce rôle au sein de l’entreprise. Un second conseil serait de s’entourer d’un entrepreneur ayant plus d’expérience que soi, à titre de mentor, afin qu’il puisse aider lorsque la situation devient plus difficile.

12. Qu’est-ce que le succès pour toi?

Pour moi, le succès ne se calcule pas en terme d’argent ou de financement. Pour moi, le succès que nous souhaitons obtenir avec l’entreprise est de devenir un joueur-clé dans le commerce de détail, et de changer complètement la façon dont nous magasinons nos vêtements. Avec notre modèle, nous n’avons plus à posséder des vêtements en tant que tel, mais seulement les avoir pour un certain temps, afin de les utiliser, puis les retourner. Il s’agit d’un changement majeur dans nos mentalités et notre façon de faire, et si nous réussissons, il s’agira d’une véritable révolution dans le commerce de détail.

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13, À quoi peut-on s’attendre prochainement pour Chic Marie?

Pour les prochains mois, nous lancerons une nouvelle version de notre site web en septembre, encore plus adaptée pour nos clientes. Nous serons aussi présent au Festival Mode et Design, qui se déroulera du 17 au 22 août, où nous offrirons un mois d’essai gratuit à toutes les femmes qui souhaiteront s’offrir le service! Vous viendrez nous voir 🙂

 

#ACGIRL: RITA ET RIM ELIAS

#ACGIRL: RITA ET RIM ELIAS

Cette semaine on rencontre Rita et Rim Elias,  les deux soeurs derrière la marque de vêtements de fourrure Eläma. Elles nous racontent ce qui les passionne le plus dans leur nouvelle vie d’entrepreneures et ce qui les a poussés à quitter leurs emplois stables pour faire le grand saut dans le monde de la mode.

1. Parlez-nous de votre parcours personnel.

Rim Elias : J’ai 29 ans. Après avoir obtenu mon BACC en chimie, j’ai travaillé dans des laboratoires d’études cliniques avant de compléter un D.E.S.S. en gestion aux HEC. Je suis par la suite devenue Product Manager chez Beiersdorf Canada avant de tout récemment lancer notre propre compagnie.

Rita Elias : J’ai 28 ans. J’ai fait une mineure en chimie avant de réaliser que ce n’était pas pour moi. J’ai alors entamé un BACC en Administration des affaires profil Comptable aux HEC et j’ai obtenu mon titre comptable CMA, CPA. J’ai ensuite travaillé chez L’Oréal Canada en tant qu’analyste financier.

Nous avons travaillé pendant un an et demi sur notre entreprise en même temps que nos emplois réguliers avant de nous y consacrer entièrement.

2. Avez-vous toujours su ce que vous vouliez faire dans la vie? Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer en affaires? 

Nous n’avions pas toujours su exactement dans quoi nous voulions nous lancer, mais nous savions avec certitude que nous voulions être entrepreneures et créer une entreprise à notre image. Pour trouver notre passion, nous avons été ambassadrices pour plusieurs organismes dans différents milieux tels que la Croix Rouge, l’OSM, les Grands Ballets Canadiens. Grâce à cela, nous avons développé un bon réseau de contacts qui nous ont aidés à nous lancer en affaires.

 3. Qu’est-ce que vous aimez le plus du fait d’être entrepreneures? Le moins?   

Je dirai que ce que l’on aime le plus, c’est cette liberté de pouvoir choisir où nous allons passer notre journée. Que ce soit chez nos clients ou à l’atelier, chaque jour a ses propres défis et ses propres moments de gloire et cela nous garde toujours excitées et motivées.

Ce qui est moins évident que lorsque l’on avait nos emplois stables à temps plein, c’est cette incertitude qui vient avec le fait d’avoir sa propre entreprise. Il n’y a pas de garantie de revenus ni qu’un produit va fonctionner autant que l’on voudrait. Il faut avoir les nerfs solides et ne jamais arrêter d’y croire.

4. Qu’est-ce qui vous passionne le plus de votre métier? 

Le fait que tous nos produits sont faits ici au Québec. Lorsque nous voyons le résultat de la confection de notre collection, nous sommes toujours éblouies. Le travail à la main des artisans est vraiment incroyable. De voir qu’il y a quelques mois ce produit n’était qu’un dessin et que maintenant nous le portons, c’est vraiment un très beau sentiment.

Nous sommes aussi très passionnées par les gens rencontrés depuis que nous sommes dans ce milieu. Nous avons une très belle relation avec nos clients et cela nous fait toujours plaisir de savoir qu’ils apprécient nos produits et qu’ils en parlent à leur entourage.

5. Quelles ont été les difficultés que vous avez rencontrées depuis que vous vous êtes lancée en affaires? Y a-t-il quelque chose que vous feriez différemment? 

Nous avons choisi un milieu que l’on ne connaissait pas auparavant, alors il a fallu apprendre tout en développant notre vision pour la marque. Nous avions toujours travaillé dans des milieux plus corporate, alors le milieu de la mode était assez différent et très excitant. Nous ne ferions rien différemment, car nous aimons beaucoup cette nouvelle aventure.

6. Quelles sont les plus grandes leçons que vous avez apprises depuis les débuts d’Eläma? 

L’équipe de travail est très importante. Travailler avec des professionnels qui ont plusieurs dizaines d’années d’expérience dans le milieu a été un point essentiel, car cela nous a permis d’avancer beaucoup plus vite que prévu. On réalise de plus en plus que le succès d’une entreprise est vraiment la somme du travail de chaque personne impliquée. Que ce soit pour notre design, la confection, la direction de la marque ou la comptabilité, travailler avec des experts nous a été extrêmement bénéfique.

7. Comment gérez-vous la compétition et la pression et comment s’assurer d’une longue carrière dans votre industrie? 

Demeurer authentique à nous même, à nos produits et à nos clients.  Les consommateurs ont maintenant plus que jamais différents moyens de se procurer un produit, mais ce qu’il les fait revenir vers nous sont nos produits innovateurs, le service qu’on leur offre ainsi que notre approche. Nous aimons créer de nouvelles expériences d’achats à travers des Pop-up Shops qui sont très amusantes et qui nous permettent d’apprendre à connaître nos clients davantage.  Nous tenons à garder cette belle relation que nous avons déjà bâtie et à la faire fleurir.

8. Beaucoup de gens associent la fourrure à la cruauté animale. Que répondez-vous à ceux et celles qui critiquent la confection de vêtements en fourrure? 

C’était très important pour nous de choisir nos matières premières. C’est pour cela que nous n’achetons que de la fourrure de fermes qui suivent les normes nord-américaines très sévères sur l’élevage et le traitement de la fourrure de façon éthique et humaine. Nous travaillons de très près avec le Conseil Canadien de la fourrure et le NAFA, qui s’assurent aussi que les normes de traitement des animaux soient suivies et respectées. Bien sûr, en bout de ligne, le port de la fourrure est un choix personnel qui n’est imposé à personne, tout comme porter du cuir ou manger de la viande.

9. Le meilleur conseil que vous ayez reçu?   

Just Do it,  comme le slogan de NikeUne fois que nous étions sûres de nous lancer dans le design de la fourrure, nous n’avons pas attendu d’avoir tous les éléments. Nous avons trouvé des gens qui partageaient notre vision et nous avons foncé.  Nous avons été agréablement surprises du résultat.

10. À votre tour, quel(s) conseil(s) donneriez-vous à celles qui voudraient lancer leur entreprise? Quelles qualités sont nécessaires selon vous?

Je crois qu’il est inévitable d’être réellement passionné par son produit et de croire sincèrement à son service. Il n’y a pas de mal à essayer différentes avenues avant de se lancer complètement dans un projet. Nous croyons qu’il faut être curieux, débrouillards, passionnés et oui, juste assez naïf.

11. De quoi êtes-vous le plus fières?

Nous disons souvent que nous avons un ange gardien ou une étoile qui nous suit, car depuis notre lancement, nous avons été très fortunées par tout ce qui nous est arrivé. Deux semaines après notre soirée de lancement, nous avons participé au Cabinet Ephémère du magasin Ogilvy et avons eu l’attention du joueur de hockey PK Subban, qui depuis porte très souvent nos manteaux pour hommes. Nous avons aussi eu un très bel article en première page de la section des affaires du Montreal Gazette lors de notre participation au Style Lab au Palais des congrès.  Nous avons aussi participé à une mission commerciale à Paris avec le World Trade Center et récemment présenté notre collection à l’émission Dragon’s Den. Tout cela est arrivé depuis notre lancement il y a seulement huit mois et nous en sommes très fières.

12. À quoi peut-on s’attendre prochainement pour Eläma?

Nous avons d’importantes décisions à prendre prochainement pour la direction de notre marque et nous travaillons aussi sur notre nouvelle collection, dont des nouveaux produits et des nouveaux points de vente. Nous avons aussi présenté notre compagnie à l’émission Dragon’s Den qui sera peut-être diffusée à l’automne. Beaucoup de belles nouveautés s’en viennent pour l’automne et nous avons hâte d’en partager davantage.

 

Pour en savoir plus sur Eläma Fur by Elias Sisters, suivez  leur compte Twitter @elamafur

 

#ACGIRL: FLORENCE GOLETTI

#ACGIRL: FLORENCE GOLETTI

Notre #ACGIRL de la semaine est Florence Goletti, fondatrice du blogue et des coffrets Me, Myself and Montreal. Chaque mois, des boîtes surprises remplies d’échantillons de produits de beauté, d’accessoires mode et de rabais sont livrées à des abonnés toujours ravis de découvrir de nouveaux items d’artisans locaux. Une façon originale de lier communauté et talents d’ici.

1. Parle-nous de ton parcours personnel (études,emplois, etc.)

J’ai étudié aux HEC pour graduer avec un Baccalauréat spécialisation Marketing. J’ai ensuite travaillé durant deux ans chez Euro RSCH (Havas) en tant qu’assistante chargée de projet,  puis en tant que chargée de projet web pour les comptes Nestlé PURINA.

2. Qu’est-ce que Me, Myself and Montréal? D’où t’est venue l’idée? 

Suivre le marché des blogues en tant que chargée de projet web m’a beaucoup intéressée, mais c’est lors de la découverte de My Little Box que j’ai voulu à mon tour créer ma propre boîte surprise. J’ai monté le projet en quelques mois avec l’aide d’une graphiste, d’un ami expert en WEB, de la confiance et du soutien de mes parents.

J’ai alors créé le blogue MMM pour créer une communauté en 2012. Six mois après, je lançais les coffrets puis les évènements MMM pour rassembler les lectrices autour d’évènements concrets.

3. Selon toi, pourquoi est-ce important de mettre Montréal et ses  créateurs de l’avant?

MMM a toujours eu pour but de mettre de l’avant les compagnies locales. La mode et ses créateurs en font partie. Le public montréalais est très sensible au local et c’est pourquoi je les ai mis de l’avant dans les Coffrets MMM. Lorsque j’organisais des ventes de créateurs, j’ai réalisé à quel point le public aimait les rencontrer et discuter avec eux. Nous avons donc décidé de créer un rendez-vous hebdomadaire avec les créateurs locaux pour magasiner et découvrir les dessous des ateliers dans des conditions privilégiées.

4. Quelle a été ta plus belle réussite depuis la création de MMM?

Créer une réelle communauté au-delà du virtuel. Les abonnés ont non seulement la possibilité de recevoir les  coffrets par la poste, mais aussi celle de venir découvrir les produits en personne lors des rencontres MMM.

5. Quelles ont été les difficultés que tu as rencontrées depuis le lancement de MMM? Y a-t-il quelque chose que tu ferais différemment?

Les difficultés étaient de faire comprendre au public le concept des coffrets, car c’était un concept non connu au Québec et très abstrait. De plus, être partout et se construire un réseau, ça aussi c’est un sacré défi!

Je ne changerais rien. Tout ce qui a été fait avec réussite ou sans succès a contribué à faire de MMM ce qu’il est aujourd’hui et j’en suis fière.

6. Le meilleur conseil que tu aies reçu?  

Fonce, surtout ne lâche pas et entoure-toi des bonnes personnes!

7. Où te vois-tu dans 5 ans?

Avec un concept MMM exportable (Toronto?)

8. Qu’est-ce que tu aimes le plus à propos de MMM?

L’univers, l’enthousiasme et l’accessibilité!

9.Ta lecture de chevet?

Laurent Gounelle, « L’homme qui voulait être heureux. » C’est un excellent ouvrage, qui fait toujours du bien. Offert par mon père il y a 5 ans, je le relis régulièrement.

10. Tu aimes?

Manger, faire du sport, voyager, ma famille, mes amis, mon amoureux.

11. Tu détestes?

Le pessimisme, la mauvaise humeur, la jalousie et l’ennui.

12. De quoi es-tu le plus fière?

Mon entourage: Je suis entourée de personnes extraordinaires qui me stimulent et me soutiennent constamment.

Mon parcours: Je suis fière d’avoir suivi le parcours que je souhaitais accomplir et d’avoir été bien entourée pour chaque étape de celui-ci.

13. Si tu pouvais luncher avec une n’importe quelle femme d’exception, qui serait-elle et pourquoi?

Fanny Péchiodat, fondatrice de My Little Paris, une femme qui a su faire de son petit blogue de bonnes adresses une réelle entreprise.

14. Qui admires-tu le plus? 

Mon père.

15. Qu’est-ce que le succès pour toi?

Réussir à s’épanouir professionnellement et personnellement.

16. Quels conseils donnerais-tu à celles qui voudraient lancer leur propre blogue?

Il y a de la place ET un public pour tout le monde. Après, il faut savoir faire sa place et travailler fort pour se faire connaître.

17. À quoi peut-on s’attendre prochainement pour Me, Myself and Montreal?

Une WebSérie avec BellLocal qui vous plonge directement dans les coulisses des 5@7 créateurs.

 

Visitez le www.memyselfandmontreal.com pour en connaître davantage sur les activités de MMM.

 

 

Credit photo: Pedro Ruiz-Le Devoir           
#ACGIRL: ANDRÉANNE GAUTHIER

#ACGIRL: ANDRÉANNE GAUTHIER

1. Parle-nous de ton parcours personnel.

J’ai quitté le Saguenay après le secondaire pour entamer un DEC en photo à Montréal et je ne suis jamais repartie depuis. J’ai par la suite fait un certificat en publicité tout en commençant à mon compte. Je savais que je ne travaillerais pas en publicité, mais j’avais besoin à ce moment-là de cette sécurité. Dès ce certificat terminé, je me suis plongée à fond à mon compte et j’ai ouvert mon premier studio dans le Mile-End. Par la suite, les choses ont grandit année après année. J’ai occupé un 2e emploi dans mes deux premières années d’opérations. Au début, on peut bien dire que je travaillais pour pouvoir travailler en photo!

2. Avant d’être photographe,  travaillais-tu dans un autre domaine?

C’est mon premier métier et j’espère que ce sera le dernier!

3. As-tu toujours su ce que tu voulais faire dans la vie? Qu’est-ce que qui t’a poussé à devenir photographe?

C’est vraiment étrange. Ce n’est pas un passe-temps que je pratiquais sérieusement dans ma jeunesse ni un rêve. La décision de m’inscrire au DEC  a été un coup de tête, un geste complètement spontané. J’oeuvrais dans le milieu de la danse et avais alors une passion pour les arts, mais pas concrètement en photo. Je me demande encore aujourd’hui ce qui m’a inconsciemment poussé à prendre cette décision à l’âge de 16 ans. Une chose est sûre, c’est le meilleur coup de tête de ma vie. L’instinct nous trompe rarement!

4. Depuis combien de temps es-tu à ton compte? Qu’est-ce que tu aimes le plus du fait d’être une femme d’affaires? Le moins?

Je suis à mon compte depuis 5 ans. J’adore la liberté de gérer mon quotidien comme je le veux et d’être complètement libre de créer de nouveaux projets sans avoir d’approbation à demander. C’est aussi extrêmement valorisant de générer son propre salaire. Ce que je trouve le plus difficile est de décrocher. Je suis tellement impliquée émotivement dans mon entreprise que j’ai parfois de la difficulté à prendre du recul.

5. Qu’est-ce qui te passionne le plus de ton métier?

Les gens. J’aime les moments privilégiés que je partage au quotidien. Je fais des rencontres extraordinaires chaque semaine et je suis fascinée par les personnes que j’ai la chance de photographier.

6. Quelles ont été les difficultés que tu as rencontrées depuis que tu t’es lancée en affaires? Y a-t-il quelque chose que tu ferais différemment?

Je pense que le plus difficile a été d’apprendre à dire non.  Apprendre à ne plus surcharger mon horaire et choisir les contrats qui valent vraiment la peine, surtout ceux qui font vivre une expérience positive. Dans mes 2 premières années, je me suis vraiment épuisée et je connais maintenant mes limites.

7. Quelles sont les plus grandes leçons que tu as apprises depuis tes débuts?

Il faut être ouvert à la critique face à son travail afin de toujours s’améliorer. Mais il ne faut pas sous-estimer la valeur de notre service et faire trop de cadeaux, car beaucoup ambitionnent et ne reconnaissent pas la valeur monétaire d’un service professionnel dans le milieu des arts. L’équilibre entre les deux c’est le plus important; savoir ce que l’on vaut et savoir se remettre en question de manière constructive.

8. Comment gères-tu la compétition et la pression et comment s’assurer d’une longue carrière dans ton industrie?

Je suis bien consciente de ma compétition. C’est extrêmement important d’être à jour et au courant de ce qui s’offre sur le marché. Je pense aussi que c’est primordial de reconnaitre le travail des autres et de savoir l’admirer. C’est un métier solo et je n’aime pas du tout  l’idée de bouder ses compétiteurs. J’admire les photographes qui mettent aussi tous leurs efforts pour vivre de ce magnifique métier. Voir ce que les autres font de beau me donne envie de faire encore plus de belles choses. C’est pour moi une source de motivation.

9. À quoi ressemble une journée au bureau?

Chaque journée est différente. C’est un mélange de studio, retouches, suivis, bookings, recherches d’inspiration, etc.

10. De quoi es-tu le plus fière ?

De ne pas avoir abandonné et de faire les choses avec intégrité.

11. Le meilleur conseil que tu aies reçu?

Plonger sans demi-mesure, risquer. Si ça n’avait pas fonctionné, je n’aurais pas eu de regrets. Quand j’ai signé mon premier bail de studio, je ne savais pas si j’allais pouvoir le payer, mais je voulais aller au bout des choses et essayer.

12. À ton tour, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles qui voudraient lancer leur entreprise? Quelles habiletés sont nécessaires selon toi?

Se fixer un rêve, même s’il est fou.  Je crois que quand on se fixe des objectifs plus hauts, même si on ne les atteints pas, on se rend plus loin que si l’on s’était fixé un objectif plus réaliste. Rêver me motive et me mène un petit peu plus loin chaque jour.

13. Quel rôle jouent les réseaux sociaux dans la promotion de ton entreprise?

Je peux affirmer sans aucun doute que Facebook a grandement contribué à ma carrière. C’est une vitrine incontournable.

14. Qu’est-ce que le succès pour toi?

Vivre de son métier en restant en amour avec ce que l’on fait. Car là est le danger, de faire avec les années les choses sur automatique. Je me rappelle toujours qu’entretenir sa passion est le plus important; c’est le moteur de la créativité.

15. À quoi peut-on s’attendre prochainement pour toi?

J’espère évoluer encore et encore dans le domaine du portrait.

#ACGIRL: CHRISTINE LAW

#ACGIRL: CHRISTINE LAW

Notre #ACGIRL de la semaine est Christine Law, une jeune femme qui s’est donné comme mission de briser l’isolement social chez les personnes âgées et malades avec Floranthropie, un OBNL qu’elle a fondé il y a quelques mois. L’organisme s’est d’ailleurs mérité cette année, la bourse Bienbien d’une valeur de 15,000 $. Découvrons le portrait de cette jeune philanthrope qui apporte de la joie une fleur à la fois.

1. Qu’est-ce que Floranthropie? D’où t’est venue l’idée?

Floranthropie est un OBNL dont la mission est d’utiliser le pouvoir thérapeutique des fleurs pour briser l’isolement social. En gros, nous donnons une deuxième vie aux fleurs utilisées lors des événements ou encore, à celles qui sont jetées par des distributeurs de fleurs. Nous les réarrangeons en de jolis bouquets qui sont par la suite redistribués dans des résidences de personnes âgées, dans des hôpitaux et partout où il y a un besoin.

L’idée est partie du fait que je me suis souvent questionnée sur ce qu’il advenait des fleurs une fois les événements terminés. La réalité est que lorsque les invités ne les rapportent pas à la maison, elles sont souvent jetées. De plus, ayant grandi avec mes grands-parents, j’ai vu un lien entre les fleurs et les aînés et l’idée s’est développée petit à petit.

2. Avant Floranthropie, étais-tu impliquée socialement?

J’ai toujours été impliquée dans toutes sortes d’organismes et comités, autant dans ma communauté que professionnellement. C’est la raison pour laquelle je me suis lancée dans ce projet, car il reliait plusieurs aspects qui me tenaient à cœur.

3. Quelle est ta meilleure expérience au sein d’un OBNL?

Lorsqu’on s’implique auprès d’un OBNL, on rencontre beaucoup de personnes et certaines sont tellement inspirantes. Leur énergie positive déteint sur moi.

4. Quels conseils donnerais-tu à celles qui voudraient démarrer leur propre OBNL?

Il est important d’avoir au départ une certaine expérience avec les OBNL et de bonnes connaissances entrepreneuriales. Démarrer un OBNL, c’est avant tout croire à sa cause et à sa raison d’être. Par la suite, la motivation, la persévérance et l’ouverture d’esprit sont des qualités très importantes qui vont permettre à l’organisme de progresser. Un OBNL, c’est aussi très rassembleur, donc il faut à la fois connaître beaucoup de personnes et agrandir son réseau de contacts pour attirer les opportunités.

5. Selon toi, pourquoi est-il important de s’impliquer socialement?

S’impliquer c’est très bien pour la communauté, mais aussi pour le développement personnel et moral.

6. Le meilleur conseil que tu aies reçu?

J’ai reçu beaucoup de bons conseils dans ma vie, mais personnellement, je pense que peu importe ce qu’on entreprend dans la vie, il faut toujours trouver un équilibre pour ne pas s’épuiser.

7. Où te vois-tu dans 5 ans?

J’aimerais voir l’organisation grossir à l’échelle nationale, car le concept est très simple et tout le monde en bénéficie.

8. Quel est/a été ton plus grand obstacle avec Floranthropie? Comment l’as-tu surmonté?

Le plus grand obstacle reste probablement le financement. En étant créatifs, nous avons été capables de continuer nos activités sans financement. Cependant, il est certain que nous en aurons besoin à long terme pour pouvoir agrandir l’organisation. C’est un obstacle continuel, mais nous travaillons encore dessus.

9. Qu’est-ce que tu aimes le plus à propos de Floranthropie?

Ce que j’apprécie le plus est le fait que nos activités impliquent des bénévoles de toutes les générations. Nous sommes rassembleurs et nous promouvons les relations intergénérationnelles. C’est merveilleux de voir ça et c’est ce qui me motive à continuer.

10. Ta lecture de chevet?

Je n’en ai pas vraiment. Je lis les nouvelles avant de me coucher parfois.

11. Tu aimes?

J’aime chanter et j’adore les animaux, surtout les chiens et les chevaux.

12. Tu détestes?

Je déteste les piqûres de moustiques.

13. De quoi es-tu le plus fière?

Je suis très fière de tout ce que notre équipe chez Floranthropie a accompli depuis le début de cette aventure et je suis très excitée de connaître la suite.

14. Si tu pouvais luncher avec n’importe quelle femme d’exception, qui serait-elle et pourquoi?

J’aimerais luncher avec madame Monique Leroux, la première femme PDG du Mouvement des caisses Desjardins, car j’ai beaucoup d’admiration pour tout ce qu’elle a accompli et j’aimerais voir beaucoup plus de femmes comme elle dans ce monde.

15. Ta philosophie?

« Always expect the unexpected ».

16. Qui admires-tu le plus?

J’admire les personnes qui ont trouvé leur passion dans la vie. Je trouve que c’est la plus belle chose qui puisse arriver et souvent, cette passion inspire les autres aussi.

17. Qu’est-ce que le succès pour toi?

Le succès pour moi veut dire la réalisation de mes objectifs de vie, mais avant tout, c’est aussi l’apprentissage, les essais et les erreurs, le développement personnel et spirituel. C’est aussi ne jamais cesser de s’améliorer dans le but d’être une meilleure personne jour après jour.

 

Pour en savoir plus sur Floranthropie, visitez leur page Facebook: www.facebook.com/floranthropie

 

Photo: Floranthropie
#ACGIRL: ELISA C-ROSSOW

#ACGIRL: ELISA C-ROSSOW

1. Parle-nous de ton parcours personnel.

J’ai 29 ans et suis la créatrice de la marque ELISA C-ROSSOW, lancée en 2008. J’ai fait mes débuts en arts à Nice, puis une spécialisation en design de mode à ESMOD PARIS avant d’immigrer au Québec à 22 ans, seule avec deux valises remplies de patrons, de vêtements et d’idées.

2. Pour celles qui ne le savent pas, tu es française. Comment t’es-tu retrouvée à Montréal et pourquoi avoir choisi d’y rester?

Je suis tombée en amour avec Montréal une soirée d’été en 2007. Cette ville m’a tout de suite apprivoisée, je m’y sens bien et chez moi. Elle me ressemble.

3. As-tu toujours su ce que tu voulais faire dans la vie? Qu’est-ce que qui t’a poussée à devenir créatrice de mode?

J’ai appris à coudre toute seule et à me faire mes vêtements vers 13-15 ans avec les vieux jeans de mon grand-père. J’aurais fait un bon sculpteur aussi. J’ai toujours créé de mes mains, construit et démonté un tas de trucs par souci de curiosité.

4. Tu as fondé ton entreprise il y a sept ans. Qu’est-ce que tu aimes le plus du fait d’être une femme d’affaires? Le moins?

L’idée que les gens se font qu’être designer de mode est « glamour » est loin de la réalité à mon avis. Je passe ma vie à courir partout et à coudre le plus vite que je peux. Je gagnerais probablement le concours de la plus belle et rapide exécution de poches passepoilées! Super glam, right ?

Ce que je n’aime pas dans mon métier c’est les clients qui négocient. Je trouve cela très vexant et cela dénigre mon travail. Quand je vais chez le coiffeur ou au bureau de poste, je n’essaye pas de négocier le prix du service que je reçois!

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5. Qu’est-ce qui te passionne le plus de ton métier?

Créer à partir de RIEN. Avoir cette capacité de partir d’une idée et créer un volume en 3D et qui de plus, mettra en valeur le corps. J’aime rendre les gens encore plus beaux qu’ils ne le sont.

6. Quelles ont été les difficultés que tu as rencontrées depuis que tu t’es lancée en affaires? Y a-t-il quelque chose que tu ferais différemment?

Ce que j’ai trouvé le plus difficile, c’est de partir sans budget, sans mise de fonds. J’ai monté mon entreprise avec 500$ dans mon compte en banque et aucun contact dans la mode à Montréal. C’est ce qui fait que je trouve mon ascension lente.

Sincèrement, je ne changerais rien, car visiblement j’ai dû bien travailler vu que je suis encore là !

7. Quelles sont les plus grandes leçons que tu as apprises depuis tes débuts?

La PATIENCE.

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8. Comment gères-tu la compétition et la pression et comment s’assurer d’une longue carrière dans cette industrie?

Ma ligne est si intemporelle que je ne ressens pas vraiment de compétition. J’offre un produit durable alors que le reste de la planète mode offre un produit de surconsommation que la cliente change tous les deux mois. La clé est d’offrir une identité propre à la ligne et d’évoluer constamment vers un produit encore mieux que le dernier.

9. À quoi ressemble une journée au bureau? Combien y a-t-il d’employés et comment décrirais-tu la culture d’entreprise chez Elisa C-Rossow?

Aucune journée ne se ressemble. Je n’ai aucun employé, mais l’aide de stagiaires. Je prône la qualité et non la quantité. Je cherche l’équilibre dans chaque vêtement et rien n’est gratuit.

10. Pour qui sont tes vêtements?

Pour la femme de 20 ans à 80 ans cherchant un morceau essentiel à toute garde-robe.

11. De quoi es-tu le plus fière ?  

De mon tout dernier projet avec l’actrice Karine Vanasse.

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12. Le meilleur conseil que tu aies reçu?

De faire TRÈS attention aux détails, car ils sont ma force.

13. À ton tour, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles qui voudraient lancer leur entreprise? Quelles habiletés sont nécessaires selon toi?

SAVOIR COUDRE CORRECTEMENT. La plupart des designers qui se lancent ne cousent pas correctement. Même si la production est faite à l’extérieur, qui se prêtant designer de mode doit pouvoir penser et créer un vêtement à travers toutes ses coutures. Mon conseil serait d’oublier le glam des défilés et des évènements et de se concentrer à faire du beau vêtement avec des finitions propres.

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14- Quel rôle jouent les réseaux sociaux dans la promotion de ta marque?

Un rôle MAJEUR pour l’image de marque.

15. Qu’est-ce que le succès pour toi?

Être reconnue à ma juste valeur pour mon travail.

16- À quoi peut-on s’attendre prochainement pour Elisa C-Rossow?

DU BEAU POUR LES YEUX.

Photos: Elisa C-Rossow & The Tattoorialist