Notre #ACGIRL de la semaine est Christine Law, une jeune femme qui s’est donné comme mission de briser l’isolement social chez les personnes âgées et malades avec Floranthropie, un OBNL qu’elle a fondé il y a quelques mois. L’organisme s’est d’ailleurs mérité cette année, la bourse Bienbien d’une valeur de 15,000 $. Découvrons le portrait de cette jeune philanthrope qui apporte de la joie une fleur à la fois.

1. Qu’est-ce que Floranthropie? D’où t’est venue l’idée?

Floranthropie est un OBNL dont la mission est d’utiliser le pouvoir thérapeutique des fleurs pour briser l’isolement social. En gros, nous donnons une deuxième vie aux fleurs utilisées lors des événements ou encore, à celles qui sont jetées par des distributeurs de fleurs. Nous les réarrangeons en de jolis bouquets qui sont par la suite redistribués dans des résidences de personnes âgées, dans des hôpitaux et partout où il y a un besoin.

L’idée est partie du fait que je me suis souvent questionnée sur ce qu’il advenait des fleurs une fois les événements terminés. La réalité est que lorsque les invités ne les rapportent pas à la maison, elles sont souvent jetées. De plus, ayant grandi avec mes grands-parents, j’ai vu un lien entre les fleurs et les aînés et l’idée s’est développée petit à petit.

2. Avant Floranthropie, étais-tu impliquée socialement?

J’ai toujours été impliquée dans toutes sortes d’organismes et comités, autant dans ma communauté que professionnellement. C’est la raison pour laquelle je me suis lancée dans ce projet, car il reliait plusieurs aspects qui me tenaient à cœur.

3. Quelle est ta meilleure expérience au sein d’un OBNL?

Lorsqu’on s’implique auprès d’un OBNL, on rencontre beaucoup de personnes et certaines sont tellement inspirantes. Leur énergie positive déteint sur moi.

4. Quels conseils donnerais-tu à celles qui voudraient démarrer leur propre OBNL?

Il est important d’avoir au départ une certaine expérience avec les OBNL et de bonnes connaissances entrepreneuriales. Démarrer un OBNL, c’est avant tout croire à sa cause et à sa raison d’être. Par la suite, la motivation, la persévérance et l’ouverture d’esprit sont des qualités très importantes qui vont permettre à l’organisme de progresser. Un OBNL, c’est aussi très rassembleur, donc il faut à la fois connaître beaucoup de personnes et agrandir son réseau de contacts pour attirer les opportunités.

5. Selon toi, pourquoi est-il important de s’impliquer socialement?

S’impliquer c’est très bien pour la communauté, mais aussi pour le développement personnel et moral.

6. Le meilleur conseil que tu aies reçu?

J’ai reçu beaucoup de bons conseils dans ma vie, mais personnellement, je pense que peu importe ce qu’on entreprend dans la vie, il faut toujours trouver un équilibre pour ne pas s’épuiser.

7. Où te vois-tu dans 5 ans?

J’aimerais voir l’organisation grossir à l’échelle nationale, car le concept est très simple et tout le monde en bénéficie.

8. Quel est/a été ton plus grand obstacle avec Floranthropie? Comment l’as-tu surmonté?

Le plus grand obstacle reste probablement le financement. En étant créatifs, nous avons été capables de continuer nos activités sans financement. Cependant, il est certain que nous en aurons besoin à long terme pour pouvoir agrandir l’organisation. C’est un obstacle continuel, mais nous travaillons encore dessus.

9. Qu’est-ce que tu aimes le plus à propos de Floranthropie?

Ce que j’apprécie le plus est le fait que nos activités impliquent des bénévoles de toutes les générations. Nous sommes rassembleurs et nous promouvons les relations intergénérationnelles. C’est merveilleux de voir ça et c’est ce qui me motive à continuer.

10. Ta lecture de chevet?

Je n’en ai pas vraiment. Je lis les nouvelles avant de me coucher parfois.

11. Tu aimes?

J’aime chanter et j’adore les animaux, surtout les chiens et les chevaux.

12. Tu détestes?

Je déteste les piqûres de moustiques.

13. De quoi es-tu le plus fière?

Je suis très fière de tout ce que notre équipe chez Floranthropie a accompli depuis le début de cette aventure et je suis très excitée de connaître la suite.

14. Si tu pouvais luncher avec n’importe quelle femme d’exception, qui serait-elle et pourquoi?

J’aimerais luncher avec madame Monique Leroux, la première femme PDG du Mouvement des caisses Desjardins, car j’ai beaucoup d’admiration pour tout ce qu’elle a accompli et j’aimerais voir beaucoup plus de femmes comme elle dans ce monde.

15. Ta philosophie?

« Always expect the unexpected ».

16. Qui admires-tu le plus?

J’admire les personnes qui ont trouvé leur passion dans la vie. Je trouve que c’est la plus belle chose qui puisse arriver et souvent, cette passion inspire les autres aussi.

17. Qu’est-ce que le succès pour toi?

Le succès pour moi veut dire la réalisation de mes objectifs de vie, mais avant tout, c’est aussi l’apprentissage, les essais et les erreurs, le développement personnel et spirituel. C’est aussi ne jamais cesser de s’améliorer dans le but d’être une meilleure personne jour après jour.

 

Pour en savoir plus sur Floranthropie, visitez leur page Facebook: www.facebook.com/floranthropie

 

Photo: Floranthropie