4 Trucs pour se lever tôt

4 Trucs pour se lever tôt

Il existe deux types de personnes : ceux qui se réveillent avant la sonnerie de leur alarme et ceux qui se font réveiller par leur cadran et restent dans le déni que l’heure de se lever est arrivée.  Si tu es plus souvent dans le déni qu’enthousiasme à l’idée de sortir tes fesses du lit, je te donne quelques trucs pour te motiver. Comme on dit, « l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ». Pis si tu te dis « moi je veux vivre le moment présent », je te répondrai que pour vivre encore plus de moments présents, dormir ne t’avantagera pas pantoute. Fak awaye, je vais t’aider à rendre ta vie un peu plus productive et même essayer de te mettre de bonne humeur pour commencer la journée.

Ouvrir les rideaux sur la vie

À moins que tu aies un spotlight d’un terrain de baseball dirigé directement à la fenêtre de ta chambre, avant de t’installer dans ton petit lit douillet, ouvre les rideaux. Si tu es habitué de t’endormir dans l’obscurité totale où il fait noir comme dans « l’cul d’un ours », ne pleure pas, tu vas finir par t’adapter. En tout cas, j’espère bien…sinon il y a d’autres trucs plus bas ! Quand le soleil illumine naturellement la chambre et que l’on voit le mouvement de la vie à l’extérieur, ça peut donner cette énergie qu’on ne croyait pas avoir en s’ouvrant les yeux et plus motivant d’entamer la journée du bon pied.

Se réveiller à la même heure

Étant moi-même infirmière de nuit, pour celles qui travaillent dans un métier où les horaires sont très variés, ce peut être difficile d’implanter cette idée dans notre quotidien. Quoi qu’il en soit, tentez de vous lever à la même heure chaque matin (ou chaque soir si vous êtes de nuit). Ainsi, votre organisme s’habituera lui-même à se réveiller aux alentours de cette heure préétablie avant même que la sonnerie retentisse, ce qui est moins agressant. La routine peut s’avérer être une bonne alliée pour le sommeil.

Ne pas déposer le cadran à votre disposition

C’est facile de snoozer ou de complètement fermer son cadran quand il est à proximité. On peut même le faire inconsciemment et retournons aussitôt dans les bras de Morphée. C’est pourquoi installer votre cadran à une certaine distance de votre lit vous insistera à vous lever pour éteindre l’alarme et tant qu’à être levé, aussi bien entamer la journée.

Débuter la journée par la faim

Si je pouvais manger la nuit, je le ferais. Voulant maintenir et améliorer ma santé, je ne le fais pas. Cependant, quand j’ouvre mes yeux le matin, je visualise un déjeuner rempli d’une variété de couleurs, de textures et de goûts qui stimulent mes glandes salivaires. Mon ventre se met alors à chanter des gargouillis qui me motivent à me lever. Ce truc pourrait même venir en aide à ceux qui n’ont pas l’habitude de déguster le premier repas de la journée.

Ce ne sont que quelques trucs à instaurer au quotidien, mais il en existe encore plusieurs autres tels que retirer les couvertures chaudes rapidement, développer une routine matinale, mettre une musique que l’on apprécie comme alarme. L’important est de trouver le(s) truc(s) qui fonctionne(nt) pour vous. Voici une citation de Sénèque qui me motive à me lever chaque matin : « Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie ».

 

Photo: daily beauty hack

 

 

 

Cinq bonnes raisons pour s’entraîner à l’heure du lunch

Cinq bonnes raisons pour s’entraîner à l’heure du lunch

Si vous êtes comme moi, votre ambition vous chuchote constamment à l’oreille de ne reculer devant aucun défi et de profiter de toutes les opportunités possibles pour vous permettre d’exploiter votre plein potentiel.

C’est de cette façon que nous nous retrouvons avec un agenda plein à craquer et un emploi du temps réglé au quart de tour, ne nous laissant que peu de temps à consacrer à notre santé physique.

Une stratégie que mes clientes professionnelles utilisent pour réussir à conserver la forme et s’entraîner régulièrement au courant de la semaine est de le faire en plein milieu de leur journée, sur l’heure du lunch.

Voici cinq raisons pour lesquelles vous devriez faire comme elles:

1- Couper sa journée en deux

Les heures passent sans qu’on ne s’en aperçoive tellement nous sommes absorbées par nos projets. Donnez-vous une pause bien méritée pour que vos tâches au bureau vous semblent plus surmontables.

2- Redonner un élan à la deuxième moitié de sa journée

Vous avez entendu parlé du deuxième souffle? Un bon entraînement en milieu de journée oxygène le corps, évacue le stress et vous revigore d’une énergie nouvelle pour rester au top de vos capacités.

3- S’accorder du temps pour soi

Prendre la décision de s’arrêter volontairement sur l’heure du lunch pour s’entraîner est une belle façon de s’envoyer le mémo que notre bien-être importe avant tout et que le reste peut attendre une petite heure avant qu’on y revienne.

4- Sortir de son environnement et changer d’air

Changer de décor, voir d’autres gens et s’évader de notre petit cocon hermétique pour aller se défouler dans un bootcamp… comment résister à l’idée? Une bonne façon de rassembler ses idées et de faire un reboot mental.

5- Inclure l’entraînement dans son horaire de travail

Si vous organisez votre agenda de sorte à y prévoir du temps pour votre entraînement sur l’heure du lunch, vous le traiterez comme une tâche à compléter sur votre checklist du jour. Cela vous évitera de risquer d’être trop fatiguée après le travail pour le faire.

Photo: Tumblr

 

4 façons de bien gérer son anxiété

4 façons de bien gérer son anxiété

L’anxiété, communément appelée la « peur d’avoir peur », est un trouble encombrant et parfois même paralysant. Se souvenir uniquement des commentaires négatifs à notre égard, avoir le constant besoin d’approbation et s’imposer d’être le meilleur dans pratiquement tout ce que nous entreprenons sont des caractéristiques typiques du trouble anxieux. Même certains signes physiques se rajoutent au portrait : tension musculaire, céphalées (maux de tête), étourdissements, estomac noué, difficulté à respirer, palpitations et sueurs. Ces derniers peuvent même être si envahissants qu’une crise d’angoisse peut en résulter. Te reconnais-tu ?  Si oui, nous sommes deux.

Cela ne devrait pas être une honte d’être « victime » de l’anxiété. Bien qu’elle soit accaparante et sans pitié, il est possible de l’atténuer. Voici quelques trucs que l’on peut instaurer à notre quotidien pour tenter de se départir du rôle de la marionnette imposé par ce trouble contrôlant :

1. Exercice physique

Bénéfique pour la santé physique, l’exercice physique l’est également pour la santé mentale. Que ce soit lors d’un sport d’équipe ou un entraînement personnel, dans l’eau ou sur terre, les bienfaits se font ressentir dès la fin de notre séance. Lors de cette dernière, notre attention est portée sur l’exécution adéquate de nos mouvements et sur les tâches que nous devons accomplir, ce qui nous permet de laisser un temps de repos au « hamster » qui a l’habitude de courir quatre marathons au quotidien. Lorsque la séance est terminée, le sentiment d’avoir accompli quelque chose et les endorphines produites nous permettent de nous détendre et d’être fières de nous.

2. Musicothérapie

Bien que l’on soit doué pour écouter de la musique déprimante pour amplifier nos peines, une musique apaisante et réconfortante, selon nos goûts personnels, peut nous empêcher de songer à ce qui nous rend anxieux. En se concentrant plutôt sur les paroles, sur les mélodies enjouées ou relaxantes et sur les émotions positives qu’elle nous apporte, la musique est libératrice. Il est même possible de se couler un bain chaud, de se fermer les yeux et d’y rajouter une respiration profonde : un quatuor des plus relaxants.

3. Éviter d’utiliser son cellulaire

Ce n’est pas un secret, le cellulaire est devenu un allié imposant dans nos vies et il nous est parfois difficile de s’en départir pour un temps donné. Entre la luminosité, les applications intéressantes et l’urgence de répondre aux messages textes, l’anxiété ne peut qu’être augmentée par une stimulation constante de notre cerveau. Prendre le temps de se connecter avec soi-même est aussi important, voire même plus, que de se connecter avec son « réseau ».

4. Liste de tâches

Le nombre d’heures dans une journée nous semble majoritairement insuffisant pour tout ce que nous aimerions accomplir. Des idées de grandeur sont parfois en cause, mais il arrive fréquemment que le stress de ne pas réussir à répondre aux objectifs de la journée nous désorganise dès 8h le matin. En ce sens, l’accumulation de crochets vis-à-vis les tâches accomplies sur une liste dressée peut s’avérer encourageante et diminuer ainsi, ou même éviter, un état anxieux.

Ce ne sont que quelques trucs parmi tant d’autres. À vous de trouver lesquels sont les plus adaptés pour votre situation. Selon moi, l’essentiel d’un état anxieux, c’est d’être apte à reconnaître les signes pour pouvoir mieux les gérer par la suite et surtout, de ne pas être gêné d’en parler : à votre journal personnel, à une personne de confiance, à un professionnel ou à une autre victime de cet engrenage qui pèse lourd sur les épaules. Devenez le marionnettiste de votre vie et non la poupée habillée de ficelles.

 

Photo: Rumi Neely

 

 

Motivation: Comment commencer à s’entraîner ?

Motivation: Comment commencer à s’entraîner ?

Bon. LA question qu’on se pose toutes avant d’adopter de nouvelles habitudes de vie, parce qu’on va se le dire, le plus dur est de commencer.  On doit éliminer d’autres habitudes, repenser à notre horaire, revoir ses PRIORITÉS et se fixer de nouveaux OBJECTIFS (réalistes). Peu importe le type d’entraînement, on doit lui accorder une place importante dans notre horaire et je pense que c’est souvent la partie la plus difficile, étant donné nos vies de plus en plus occupées. Une fois que les habitudes sont ancrées, ça ne prend que de la persévérance, de la ténacité et un peu de votre temps (oui oui, juste un peu!).

Premièrement, tout doit partir de SOI. Combien de fois ai-je vu des nouvelles résolutions prendre fin trop vite? Malheureusement trop souvent, et la plupart du temps parce que l’idée vient d’une certaine PRESSION, puisque s’entraîner est quasiment rendu une mode. (Svp, ne le faites pas pour suivre la tendance, mais bien pour VOUS et parce que VOUS le voulez!)

D’ailleurs, que diriez-vous d’avoir une meilleure estime de soi? De vous sentir bien dans votre peau? De dégager de la confiance quand vous sortez? De vous sentir accomplie en tant que femme professionnelle? De vous sentir plus en forme? D’être en meilleure santé? (et je pourrais continuer longtemps comme ça).

En fait, c’est tout ce que l’entraînement m’a apporté (drôle à dire, mais vrai!). J’ai déjà commencé à m’entraîner, et je suis convaincue qu’ il ne faut que COMMENCER pour en voir les effets bénéfiques.

Évidemment, il est utile de s’abonner au gym ou de se faire un petit gym maison. Une fois que la première étape est faite, suffit de s’armer d’un petit plan d’entraînement, pour être sûr que ce soit efficace (et surtout qu’on n’ait pas l’air perdu au gym, rien de plus GÊNANT). Ensuite, on devrait (idéalement) se peser, prendre son taux de gras et prendre ses mesures. On s’entend, cette partie n’est pas nécessairement la plus l’fun, mais ça vaut réellement la peine parce que c’est ce qui fait prendre CONSCIENCE de nos résultats, aussi petits soient-ils (je parle d’expérience, puisque j’ai peu de photo de mon «avant», donc c’est plus dur de voir l’ampleur des résultats). Puis, on doit planifier son alimentation en remplaçant tranquillement ses «moins bons» choix alimentaires. Ces choix-là aideront beaucoup à la progression, puisque l’alimentation joue un rôle clé dans la sensation de bien-être, en plus de donner l’énergie nécessaire pour forcer au gym.

Il est aussi primordial de s’entourer de POSITIVISME. Si ce n’est pas encore fait, c’est le temps de vous débarrasser de la négativité dans votre vie. Plus on est positive, plus la vie sera positive (essayez pour voir!). Donc, au lieu de se dire qu’on doit aller «s’enfermer dans un gym», pourquoi pas se dire que nous allons BÂTIR une meilleure version de nous-mêmes!

Enfin, la clé dans tout ça n’est que de RESPECTER ses nouvelles habitudes de vie et d’être constante (ne pas lire ici restrictive). Le sentiment d’accomplissement qu’on ressent quand on a réalisé tous nos objectifs qu’on s’était données au début de la semaine est tellement fort, que c’est facile de continuer! Au fond, une fois que la volonté y est, c’est même facile de commencer. Le secret, c’est de se faire un PLAN. Un plan structuré, à notre goût, pas trop strict et surtout le FUN!

 

 

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30 minutes pour s’entraîner: rentabiliser son entraînement au max

30 minutes pour s’entraîner: rentabiliser son entraînement au max

Lors de notre rencontre initiale, beaucoup de clientes sont hésitantes à me répondre lorsque je leur demande de combien de temps elles disposent par séance pour compléter leur entraînement.

C’est que pour beaucoup d’entre elles, le compromis est difficilement négociable: d’accord, elles viendront s’entraîner, à condition que cela ne leur prenne pas plus de trois quarts d’heure, entraînées, douchées, regrimées et on their way.

Ajuster les paramètres d’entraînement

Je dis toujours que 15 minutes me suffisent amplement pour vous donner un workout efficace.  Comme nous ne disposons que d’un court laps de temps pour vous faire bouger pour la peine, nous devons jouer sur le paramètre d’INTENSITÉ, modifiable de plusieurs façons:

1- Augmenter la vitesse ou la résistance appliquée sur votre appareil cardio

En le faisant par petits ajustements graduels, vous en viendrez à accroître non seulement votre dépense énergétique globale, mais aussi vos capacités cardiovasculaires sans vous en rendre compte.

 

2- Diminuer le temps de repos en organisant ses exercices dans un circuit d’entraînement

Moins de repos entre les exercices équivaut à demander au corps de soutenir une bonne intensité sur une plus longue période, le poussant à mobiliser davantage d’énergie et à maintenir vos fréquences cardiaques élevées.

 

3- Monitorer vos battements cardiaques par minute et les garder au-delà de 85% de votre fréquence maximale

Un cardiofréquencemètre vous permettra d’ajuster votre intensité d’entraînement pour demeurer dans une zone de travail cible.  Servez-vous de la formule du 220 moins l’âge pour trouver vos fréquences cardiaques maximales par minute et en calculer le 85%.

 

4- Intégrer les entraînements par intervalles à haute intensité

Les entraînements qu’on appelle HIIT (high intensity interval training) sont idéaux pour activer votre métabolisme et vous faire brûler un maximum de calories.  Trouvez-en un exemple dans mon workout détox.

 

5- Utiliser des charges lourdes correspondant à vos 10 RM

En musculation, un nombre de répétitions maximales (RM) implique que le poids que vous utilisez ne vous permette pas d’accomplir ne serait-ce qu’une répétition supplémentaire.  En vous assurant de garder un bon volume (trois séries de dix répétitions) à une bonne charge, vous produirez un entraînement musculaire substantiel.

 

 Photo: Tumblr

 

PERFECTIONNISME : EN FAIS-JE TROP ?

PERFECTIONNISME : EN FAIS-JE TROP ?

Ô combien de fois j’ai été effrayée. Vouloir atteindre une certaine perfection, sans déroger du soi dit « droit chemin », se comparer et se dévaloriser quand on pose un orteil (une orteil ? Whatever) hors de la « normalité ». Je ne peux pas croire qu’on se rend « pauvre de qualités » envers soi-même juste parce qu’on n’est pas assez malléable pour fitter dans le moule préconçu par la société. Le superficiel domine le naturel, quelle triste beauté! J’ai plutôt toujours admiré les personnes qui osent, qui foncent, qui échouent, mais qui recommencent, se démarquent par l’originalité, s’expriment et qui pour eux, la peur ne les paralyse pas.

Être perfectionniste, c’est épuisant. Ça nous tue à coup de règle parce que c’est bien ce que l’on essaie de suivre, les règles. Je pense avoir eu plusieurs chiffres d’étamper sur ma peau, mais celui qui me hantait le plus était le # 1. On dirait qu’il ne s’effaçait jamais, même si j’ai répété à plusieurs personnes que le # 2 est bien et parfois mieux que le premier. Dans ma tête, ça ne pouvait pas s’appliquer à moi. Être # 1 pour moi, c’était d’être une personne exemplaire dans tous les rôles de sa vie et aux yeux de tous. Je n’ai pas eu des parents m’imposant des critères de performances ni eu des amis jugeant chacun de mes choix et gestes. J’ai échoué à plusieurs reprises, d’où ces nombreux coups de règle, où je devenais le # 30, le dernier chiffre au bout de la règle qui représentait ma vie, dans toutes ses sphères. Ma confiance diminuait de fois en fois (je n’en avais pas au départ alors tu peux t’imaginer l’estime que j’avais de moi) et je me punissais mentalement d’être aussi incompétente dans les critères que je m’étais imposés envers les différents rôles de ma vie.

Ce qui est beau dans ce texte que j’ai écrit plus haut (bin oui, je me complimente, peux-tu croire ça) c’est que c’est écrit au passé. Je pense que la confiance en soi est le travail d’une vie, surtout quand tu pars de loin. Aujourd’hui, j’ai enfin déposé ma règle. Ce serait mentir de dire que parfois je n’ai pas des pensées déréglées (beau jeu de mots hein), mais je ne me « frappe » plus. J’ai maintenant pris l’habitude de prendre un crayon pour souligner mes accomplissements et mes fiertés. Contrairement à la vision que j’avais de la perfection envers ma personne, je crois maintenant que mes imperfections me définissent aussi bien que mes plus belles qualités. Lorsque le perfectionnisme se dit roi de notre cerveau, prends une pause et souviens-toi de ce que tu vaux.

 

Photo:  Sakura Considine