#ACGIRL: Nafeesa et Khadeeja Salar, Salar Events

#ACGIRL: Nafeesa et Khadeeja Salar, Salar Events

1. Parlez-nous de votre parcours personnel.

Nafeesa: En 2012, alors que j’entamais mon BAC en éducation à l’université McGill, j’ai décidé de lancé mon entreprise SALAR events & design. Bien que je suis enseignante de profession, j’ai toujours eu une passion pour la gestion, le design, la mode et les arts.  J’ai longtemps cherché une avenue qui réconciliait le design avec la gestion et c’est à travers l’organisation de plusieurs événements communautaires que j’ai découvert une passion pour l’événementiel. Au début, j’ai dû faire beaucoup de recherche pour lancer mon idée et en faire une entreprise rentable, mais cela peut se faire et peut être très gratifiant.

Khadeeja: J’étais quelqu’un qui cherchait à poursuivre ses études en psychologie criminelle, mais ma passion pour le design et l’architecture était plus grande. Je me suis donc aventurée dans la conception architecturale et j’ai poursuivi mes études dans ce domaine. J’ai toujours aimé la planification et la coordination d’’’événements. Je me suis même impliquée dans des projets communautaires à un jeune âge, ce qui m’a permis d’avoir de l’expérience dans le domaine. Lorsque ma grande soeur Nafeesa m’a annoncé le lancement de SALAR events & design, j’ai pris un grand plaisir à l’assister avec la coordination des événements lors du jour J et de l’aider avec son entreprise.

2. Parlez-nous de Salar Events & Design et qu’est-ce qui vous a poussées à vous lancer en affaires?

Nafeesa: Une des raisons était de créer ma propre opportunité. D’une part, j’avais ce désir et cette passion pour la création et d’une autre, l’envie de vouloir aider les gens autour de moi et mon aptitude de trouver des solutions à toutes sortes de problèmes m’ont poussée à me lancer en affaires. Aujourd’hui, mon entreprise me permet de faire tout cela.

3. Qu’’est-ce que vous aimez le plus du fait d’ê’tre entrepreneures? Le moins?

Nafeesa: Une des choses que j’aime le plus, c’est d’être en mesure de travailler selon mes propres termes et d’avoir la flexibilité d’optimiser mon propre temps. La chose que je dirais qui a été mon plus grand défi au fil du temps est probablement l’isolement. Lorsqu’on devient entrepreneur, on passe facilement beaucoup d’heures à travailler et il faut vraiment prendre des mesures proactives pour briser l’isolement. J’apprécie beaucoup les initiatives plus récentes telles que les plateformes de soutien pour entrepreneurs et les lieux de travail collaboratifs qui permettent aux jeunes entrepreneurs comme moi de s’entraider et de s’apporter mutuellement de l’aide.

4. Quelles sont les plus grandes leçons que vous avez apprises depuis les débuts de votre vie d’entrepreneures?

Nafeesa: Je crois que la plus grande leçon que j’ai apprise est en rapport avec la gestion du temps. Par définition, étant la gestionnaire de ma propre entreprise, j’étais tout le temps débordée en plus d’avoir mes études du BAC à temps plein à gérer. Il me restait très peu de temps pour autre chose. J’avoue qu’au début ma santé en a payé le prix, mais au fil des années, j’ai appris que le temps était une ressource très chère et très rare et que c’est en le gérant comme il se doit que j’arriverais à gérer le reste. Un autre défi auquel j’ai dû faire face depuis le début était celui de prioriser: faire les bonnes choses au bon moment. J’ai vite appris qu’il m’était impossible d’attaquer tous mes projets simultanément et la mise en place d’un processus pour prioriser mes objectifs m’a beaucoup aidée.

Khadeeja: Ma soeur et moi sommes des perfectionnistes, mais j’ai vite compris qu’on apprend en faisant des erreurs. Tout ne peut pas être parfait. Apprendre de nos erreurs est ce qui nous rend meilleurs et plus attentifs.

5. Qu’est-ce qui vous motive durant les journées plus difficiles/stressantes?

Nafeesa: Je suis une personne qui compte beaucoup sur la motivation intrinsèque. Le goût de l’indépendance, le courage et la volonté sont ce qui me permet de rester motivé lorsque les défis deviennent plus stressants. Ce n’est bien évidemment pas toujours facile et il y a des journées plus difficiles, mais garder en tête la raison pour laquelle j’’ai lancé mon entreprise me permet de rester motivé. J’essaie aussi de m’entrainer physiquement, je trouve que ça aide beaucoup avec le bien-être en général. Présentement, je me donne de nouveaux petits défis dans mes projets de planification et de design et cela est une grande source de motivation pour moi!

Khadeeja: Tout simplement en ne perdant pas l’objectif final de vue. Je me motive moi-même, donc j’ai parfois juste besoin de faire une pause et de me recentrer. Une bonne tasse de café (spécifiquement celui de chez Café Olimpico) et du jogging, ça compte? J’’ai appris que la santé mentale et physique est très importante pour le succès dans la vie de tous les jours.

6. À quoi ressemble une journée au bureau?

Nafeesa: Une journée normale commence souvent avec un peu de recherche, nous mettre à jour avec ce qui se passe dans l’industrie de l’événementiel, répondre aux courriels de nos clients ou clientes potentiel(le)s, planifier et travailler sur la conception de nouveaux designs. Ce que nous aimons le plus est qu’on est en mesure de faire nos propres horaires de travail!

Khadeeja: Notre bureau est notre chez-soi. Nous travaillons de la maison. Donc, certains jours, vous nous trouverez à la maison travaillant sur des projets en pyjamas confortables et d’autres, dans nos tenues décontractées ou professionnelles dans un café.

7. Le meilleur conseil que vous ayez reçu?

Nafeesa: La règle ou le principe de Paretto. En anglais, connu comme the 80/20 rule, où environ 80% des effets proviennent de 20% des causes. Ce que je retiens de cela est que souvent 20% de mes efforts engendront 80% des résultats, donc je dois choisir judicieusement sur quoi je passe le plus de mon temps et ainsi prioriser intelligemment.

Khadeeja: J’ai quelques conseils qui m’ont marqué dans la vie. Celui que j’essaie d’’incarner est « vous êtes né pour vous démarquer ». Restez fidèle à vous-même, ne compromettez jamais vos valeurs et vos croyances pour vous conformer aux autres.

8. À votre tour, quel(s) conseil(s) donneriez-vous à celles qui voudraient se lancer en affaires dans l’événementiel? Quelles qualités sont nécessaires selon vous?

Nafeesa: Faites-vous confiance. Vous avez une idée et elle vous tient à coeur? Donnez-lui la chance, car on ne perd jamais rien à essayer. Si vous avez des hésitations, ne quittez pas votre emploi tout de suite, faites beaucoup de recherche et ne brûlez pas les étapes importantes dans le développement de votre entreprise telle que l’étude du marché. Les plus grandes qualités nécessaires pour être un bon entrepreneur d’après moi sont la confiance, la patience et l’intuition entrepreneuriale. Vous ne les maîtriserez pas du jour au lendemain (et il y en a pleins d’autres), mais c’est trois-là on fait toute la différence pour moi et j’apprends continuellement.

Khadeeja: Je dirais de ne pas hésiter et de foncer! Si vous n’essayez pas, vous ne saurez jamais. Vous devez oser et vous aventurer dans ce dont vous avez une passion et un talent pour et quoi que vous fassiez, ne vous perdez jamais dans le processus. Vous ne vous démarquerez que si vous restez fidèle à votre talent. Aussi, ne perdez pas espoir.

9. Qui et/ou qu’est-ce qui vous inspire?

Nafeesa: La résilience et la versatilité de l’être humain. Les leaders femmes et hommes m’inspirent ainsi que les gens qui travaillent fort jour et nuit pour leurs rêves sans perdre de vue leurs objectifs. À part cela, tous les jours je regarde autour de moi et je suis inspirée par ce qui m’entoure tel que la nature et les objets qui ont été créés avec un design bien pensé.

Khadeeja: Honnêtement, ma famille. Surtout mon père et ma soeur Nafeesa. Ils sont deux personnes dans ma vie par lesquelles je suis inspirée au quotidien. Leur zèle est ce qui m’inspire le plus. Mon environnement m’inspire aussi, mon esprit traite constamment chaque détail que je vois: le design intérieur, l’architecture, le style, l’art, les rues de Montréal, etc. Mon esprit est toujours en réflexion permanente.

10. De quoi êtes-vous le plus fier?

Nafeesa: Je suis fière de n’avoir jamais compromis mes valeurs pour atteindre mes objectifs dans la vie. Je suis fière de m’être lancée en affaires à l’âge de 22 ans et d’avoir suivi ma passion. En fait, je crois que c’est une des choses qui me rend le plus fière. Et de la manière la plus humble possible, je dirais que je suis fière de travailler avec coeur, de verser de l’empathie et de l’amour dans tout ce que j’entreprends et j’accomplis.

Khadeeja: Je suis le plus fier de qui je suis en tant que personne et de ce que j’ai accompli jusqu’à présent parce que c’est un rappel de mon potentiel et de tout ce qui me reste à faire. Ce n’est que le début, je viens que de commencer, j’ai encore un héritage à construire. Les soeurs Salar feront exactement cela.

11. À quoi peut-on s’’attendre de vous prochainement?

Nafeesa: La création de nouveaux événements et designs créatifs et uniques. J’aimerais aussi répondre à d’autres besoins de mes clients et je travaille présentement sur un nouveau projet, mais je n’’en dis pas plus…il faut laisser un petit effet de surprise!

Pour suivre les activités des soeurs Salar, c’est par ici:
www.salareventplanning.com

#ACGIRL: Dominique Dunn, fondatrice de WellDunn

#ACGIRL: Dominique Dunn, fondatrice de WellDunn

Si on m’avait demandé il y a 5-10 ans où je serais aujourd’hui, j’aurais répondu: Dominique Dunn, biochimiste, créatrice d’une théorie quelconque…

J’étais le genre d’étudiante qui avait d’excellents résultats sans effort incroyable. Donc, j’ai fait mon cégep en sciences nature. Ça me semblait tellement logique. J’ai poursuivi mon chemin en commençant un BAC en biochimie pour finalement n’assister qu’à 50% de mes cours. Je réussissais, mais je n’avais aucun intérêt. Pourtant, j’étais là pour une raison puisque c’est une amie dans mon programme qui m’a transmis sa passion de créer des bijoux.

En 2011, j’ai quitté Québec pour finalement étudier en sexologie à Montréal.

Une fois arrivée à Montréal, j’ai commencé à faire des bijoux pour le fun, à en vendre à mes amies et à leurs amies ainsi qu’à l’école de danse de ma mère. Les gens avaient beaucoup d’intérêt pour mes bijoux. J’ai donc décidé de partir une page Facebook et l’ami de mon chum, programmeur, m’a gentiment créé un site Web.

Un moment charnière pour mon entreprise est sans hésiter le printemps érable, en 2012. Cette grève étudiante m’a permis de mettre plus d’énergie sur WellDunn et de remettre en perspective mes intérêts professionnels. J’ai décidé de lâcher mon BAC en sexologie pour un AEC en graphisme. Eh oui, encore pas décidée la fille! Cette formation m’a menée vers un stage chez TVA et à l’agence Codmorse qui m’ont fait réaliser qu’une job avec des heures traditionnelles où on me disait quoi et comment faire, ce n’était pas pour moi du tout.

Pourquoi alors ne pas travailler à ma façon pour faire évoluer mon projet? C’est depuis ce temps que je travaille à temps plein sur ma collection de bijoux. La scientifique est allée se coucher!

Ça fait aujourd’hui un peu plus de 3 ans, on a une employée à temps plein depuis un an, mon copain Julien est associé depuis cet automne et en janvier on part un mois et demi développer la business en Australie.

Si j’ai un conseil à vous donner : FONCEZ! Il n’y a pas de moment ni de façon parfaite pour lancer son projet. Il faut simplement commencer, une étape à la fois et ensuite, les heures que vous mettrez sur votre entreprise la feront avancer en conséquence.

Des fois, on prend des chemins parce que tout le monde les prend, mais la réussite ne passe pas toujours par l’école. C’est surtout la confiance en tes moyens qui fait la différence.
Je tiens à mentionner que je ne regrette aucunement mon cheminement scolaire puisque chaque décision m’a permis de me rendre où je suis présentement et je vous rappelle que c’est dans ma lancée scientifique que j’ai découvert ma passion pour les bijoux ;). La vie est pleine de surprises!

Petit train va loin, et même plus loin que vous pouvez vous imaginer!

Et qui sait, peut-être croiserez-vous mes bijoux lors d’un voyage en Australie 😉

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photo: Michelle Gagné photographe
#ACGIRL: GENEVIÈVE RIVARD

#ACGIRL: GENEVIÈVE RIVARD

«Se lancer en affaires. Non pas tout de suite. Ce n’est pas le bon moment. Tu ne pourras pas y arriver

Et si…? Et si jamais…? Si j’avais pu dire tout ce que je sais maintenant à la Geneviève qui avait si peur de se lancer, mon Dieu qu’elle se serait sauvé tout un poids sur ses épaules! Cela fait déjà un an et demi que j’ai quitté mon emploi stable dans un salon réputé de coiffure où j’y ai offert mes services pendant 5 ans. J’ai quitté en juillet 2015. Depuis le décès de mon père en 2010, je ressentais une espèce d’urgence de vivre, de peur de ne pas avoir le temps de faire tout ce que j’ai toujours voulu accomplir. Il était lui-même entrepreneur et je suis certaine que d’avoir eu un papa qui travaillait à son compte m’a toujours montré que c’était possible de ne pas avoir de patron et de faire les choses à sa manière. Maintenant que j’y pense, il m’a certainement influencée sans même que je ne m’en rende compte. Quelques mois après son départ,  je me suis mise à chercher des possibilités de carrière, car l’endroit où je travaillais ne me convenait plus. Pendant deux ans j’ai cherché et cherché et c’est finalement au printemps 2015 que j’ai décidé que j’allais me lancer en affaires.

Voici ce que j’aurais aimé dire à la Geneviève qui n’était pas encore entrepreneure:

Des défis, des déceptions et des bons coups, tu en auras. Les bons coups tu vas les aimer et en être fière. Reste accrochée au positif, c’est ce qui t’amènera loin dans la réussite. Change le négatif en positif. Je sais, parfois ce ne sera pas toujours évident, mais ce sera tellement mieux que d’accumuler toute cette mauvaise énergie. Parce que oui, quand tu te lances en affaires, on dirait que tout le négatif du monde s’attire à toi, même si t’es la fille la plus positive au quotidien. Les gens vont avant tout essayer de te décourager, te rabaisser et de te faire douter de tes capacités à entreprendre ton grand projet. Quand tu te lances à ton compte, tout semble immense. Encore plus immense pour les gens autour de toi. Oui, plusieurs vont te supporter et t’encourager, mais une grande partie n’y croira pas, même après plusieurs mois. En écrivant ceci, je pense à certaines personne en particulier, qui ont simplement passé de petits commentaires tellement futiles, mais qui restent dans ta tête si longtemps. Des commentaires typiques du genre : « Tu ne pourras pas y arriver sans nous», « T’es pas bonne avec les chiffres, comment peux-tu gérer une entreprise?» , « Un petit studio de coiffure seule dans le Vieux- Longueuil? Vraiment? »,  « Tu vas tellement perdre d’opportunité et de visibilité si tu quittes cet endroit!», « As-tu pensé à ce que les gens vont penser quand tu vas dire que tu ne travailles plus à cet endroit?»  et j’en passe tellement…

Bien, à tous ces commentaires j’aimerais que tu répondes : JE M’EN FOUS. Tant que tu crois en toi et en ton projet, c’est le seul carburant dont tu as besoin pour réussir. Rejette toute cette énergie négative venant de ces personnes qui n’ont pas mieux à faire que d’essayer de décourager les gens de peur que ça puisse peut-être mieux fonctionner pour toi. Celles qui te jalousent, car elles n’ont pas eu le même guts que toi. Fais-le pour toi-même et non pour eux et prouve-toi que toute la peur qu’ils auront essayé de te mettre sur les épaules n’en valait pas la peine. Fais le ménage et entoure-toi seulement des personnes qui t’apportent du positif, toujours. Crois en toi comme ceux qui croient en toi depuis le début.

Tu es une fille ambitieuse, fonceuse et tu fais déjà les choses de manière différentes des autres depuis que tu es toute petite. Continue, fonce. N’attends pas que les portes s’ouvrent à toi, défonce-les. Apprends à dire non à certaines opportunités bien qu’elles soient tentantes afin de dire oui à de meilleures plus tard. Prends du temps pour toi, car un leader d’entreprise serein et rempli d’énergie en vaut dix. Médite, fait du yoga, bouge et prends le temps de voir ta famille et tes amis. Va visiter ton copain même s’il est à l’autre côté de l’océan. En tant qu’ entrepreneure, tu as le bonheur de gérer ton temps à ta façon afin que tu sois heureuse au travail et que tu sois le plus productive possible. Avec tout le travail que ça demande, il faut bien que tu puisses en profiter!

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Mon père disait toujours : il faut en profiter, car l’on ne sait jamais quand cela va s’arrêter. À quoi ça sert d’avoir 3 millions de dollars dans un compte de banque si l’on ne prend jamais le temps de s’en servir? Tant qu’à bâtir une entreprise à notre image, travaillons pour qu’elle nous fasse vivre une vie à notre image.

T’es capable Gen, je crois en toi.

 

 

Pour suivre Geneviève sur Instagram: http://www.instagram.com/gen_chignon_urbain/?hl=en

 

#ACGIRL: LÉA BÉGIN, BEAUTIES&CO.

#ACGIRL: LÉA BÉGIN, BEAUTIES&CO.

“Oui mais si jamais ça ne marche pas?” Je vous entends jusqu’ici… Je connais cette phrase par coeur!

J’avais développé un intérêt vers la beauté à l’âge de 14 ans, mais on m’avait plutôt conseillé d’aller étudier dans quelque chose de large, au cas où. Pas fou, mais en sortant du Cégep en Communications, j’avais encore en tête l’idée de devenir maquilleuse. “Oui, mais si jamais ça ne marche pas? » J’ai la chance d’avoir des parents qui ont foncé dans la vie, avec un secondaire 5 et plein de passions. Ils ont essayé différents métiers et ont mis leur orgueil de côté à force de commencer en bas de l’échelle. Ça leur a fait des vies riches en expériences et ça leur a donné envie de répondre à leurs enfants: “Bin… t’essayeras autre chose. Si tu ne l’essaies pas, tu ne sauras jamais, alors go!”

Alors c’est ce que j’ai fait. À 18 ans, j’ai mis ma première grande peur d’adulte de côté et j’ai foncé. Pas de cours de maquillage en poche, j’ai cogné directement chez MAC Cosmétiques et ils ont jugé mes talents assez bons pour m’engager (OUF). J’ai appris sur le tas comme on dit. J’ai développé mon doigté et lorsque j’ai eu l’impression d’avoir fait le tour et que je me suis sentie prête pour un nouveau défi, j’ai quitté la compagnie. Je suis comme ça; dès que je suis confortable j’ai la manie de me mettre dans des zones dangereuses.

À 22 ans, devant le néant, j’ai mis une autre grande peur de côté. J’ai hustle pour montrer au monde que j’avais un semblant de talent parce que c’était ma seule option. Je n’avais pas de plan B, alors j’allais devenir maquilleuse pigiste et ça allait rouler mes affaires (C’est ce que je me répétais dans ma tête)! J’ai gravi chaque échelon, tranquillement pas vite, j’ai utilisé les réseaux sociaux et je me suis bâti un portfolio et un CV. J’ai finalement réussi à atteindre l’objectif que je m’étais fixé en plus de partir une entreprise de services beauté haut de gamme pour les mariées du Québec et d’ailleurs. Oui, à 24 ans j’ai aussi mis une grande peur de côté. Celle de prendre le risque de m’associer avec quelqu’un pour démarrer une enterprise. Mais je ne regrette rien de cette union qui a fait profiter nos services d’experts à plus de 350 mariées. J’avais envie d’explorer autre chose encore une fois. Je vous l’ai dit… C’est ce qui arrive quand j’ai l’impression d’avoir fait le tour de ce que j’avais à apprendre quelque part.

Donc, à 28 ans, toujours maquilleuse pigiste avec dix années de carrière dans le baluchon. Dix années à rencontrer des gens extraordinaires dans des contrats très différents les uns les autres. À réaliser que ce qui me fait triper, c’est plus vraiment le maquillage en tant que tel mais le côté humain. Connaître la personne qui est dans ma chaise, connecter les gens ensemble, c’est ce qui m’anime. J’avais évolué et je n’arrivais plus à m’identifier seulement à travers le maquillage, il me manquait quelque chose. J’ai fait une grande introspection, en ayant peur des réponses qui allaient en sortir. Je me suis posé des questions qui ressemblaient à:  «Qu’est-ce que j’aime vraiment? Qu’est-ce qui me rend heureuse? Comment puis-je rendre les gens heureux? »

Après un gros mois de réflexion qui a été assez rock and roll, ça m’a sauté au visage. J’avais envie d’explorer mes autres passions qui touchent la gastronomie, la culture, le voyage, les gens que je rencontre et de les partager. Inspirer les gens de ce qui m’inspire, partager la beauté qui se trouve dans plusieurs sphères de la vie. J’ai eu envie de créer du contenu écrit, photo et vidéo. Clarifier ma propre identité, avoir ma plateforme de partage. J’ai eu peur et j’ai encore peur. Mais ce que j’aimerais que vous reteniez, c’est de ne pas laisser ces peurs vous mettre des bâtons dans les roues. Surtout pas les peurs des autres… Tout le monde m’a dit “Oui mais des maquilleurs il y en a beaucoup, es-tu sure que tu vas réussir? Oui mais des gens qui lancent des sites pour créer du contenu lifestyle il y en a beaucoup, es-tu sure que tu vas réussir?” ON S’EN FOUT qu’il y ait du monde qui font déjà ce que vous voulez faire. ON S’EN FOUT que ça ne marche pas finalement et que vous deviez essayer autre chose. ON S’EN FOUT VRAIMENT! Posez-vous les vraies questions, faites une introspection, brainstormez avec du monde qui ont des idées différentes des vôtres et foncez. Ce ne sera pas facile, mais vous serez heureuses. Et vous aurez de moins en moins peur. Et vous vous rapprocherez de plus en plus de la vérité, de votre vérité, de ce que vous êtes venues faire sur la terre.

Pour consulter le blogue de Léa: www.beautiesandco.com
Livres à lire: Start with WHY de Simon Sinek
Rising Strong de Brené Brown
Girlboss de Sophia Amoruso
Crush it de Gary Vaynerchuk

Photo: La Presse
Mini espace recherche joli bureau

Mini espace recherche joli bureau

Quand on est encore étudiante ou que l’on travaille depuis son domicile, une chose est sûre, on a vite fait de se retrouver noyée sous un tas de feuilles, dossiers, notes de cours/réunions, … Malheureusement lorsque l’on dispose d’un petit espace il n’est pas possible de se servir d’une pièce entière où organiser ses affaires digne des magazines de décoration. Quoique… Et si pour préparer la rentrée nous faisions rimer petits espaces avec jolis bureaux ? Inspirations…

 

2 en 1

Manquer de place demande souvent d’être inventive pour tout faire rentrer dans nos intérieurs. La solution du 2 en 1 peut alors parfaitement vous convenir. Comme son nom l’indique, il s’agit de donner une double fonctionnalité à un meuble, telle qu’une étagère, une armoire, un dressing, … En plus de ne pas faire exploser votre budget déco, c’est également un moyen sympa de dissimuler le bureau dans l’espace de vie.

 

Screen Shot 2016-08-18 at 11.14.12 AM© Pinterest (image de gauche) – Romain Ricard (image de droite)

Au coin!

Un coin qui au premier regard peut sembler rébarbatif mais qui pourrait bien être l’endroit idéal pour votre futur espace de travail. L’aménager ne demandera pas énormément de choses. Pensez à l’avance à ce dont vous avez absolument besoin pour pouvoir travailler de manière optimale. Une tablette qui servira de table, des petites étagères pour y mettre vos livres, notes, plantes, … Une jolie chaise de bureau, et le tour est joué!

Screen Shot 2016-08-18 at 10.50.26 AM© Pinterest (images 1 et 2) – myunfinishedhome.com (3)

So Graphic

Si vous installez votre bureau dans une pièce à vivre, il n’est pas toujours évident de faire la distinction entre votre vie privée/familiale et votre espace de travail. Pour donner l’impression que les deux fonctions ont leur espace bien à elle, une solution efficace et facile à faire est d’utiliser la couleur ou le papier-peint. Appliquer une couche de couleur spécifique pour le côté bureau donnera l’effet que c’est une pièce séparée du reste. Idem pour l’application d’un pan de papier- peint. Ainsi vous aurez un bel espace clairement défini et subtilement graphique.

 

Screen Shot 2016-08-18 at 10.51.26 AM

© Pinterest (image de gauche) – Castorama (image de droite)