#MoneyTalk: 3 applications pour vous aider à mieux budgéter

#MoneyTalk: 3 applications pour vous aider à mieux budgéter

Si vous avez récemment jeté un coup d’oeil à ce qu’il vous reste dans votre compte bancaire et fait le saut, dites-vous que vous n’êtes pas les seules. Et vous n’êtes aussi pas les seules à vous demander où est allé cet argent et comment faire pour mieux gérer vos dépenses. La réponse? Le budget. Je vous propose donc trois applications pour faciliter votre planification budgétaire.

1. Mint

Très populaire auprès des utilisateurs, Mint est une app gratuite qui se connecte à tout vos comptes (banques, cartes de crédit, PayPal,etc.) et qui vous permet de créer un budget en fonction de l’information qui s’y trouve. Elle analyse vos rentrées et sorties d’argent, vous averti lorsque des dépôts sont faits, les factures payées et même lorsque vous dépassez votre budget. En plus d’être hyper user friendly, un autre avantage est d’avoir accès à une tonne de rapports tels que les dettes, les revenues, les dépenses et la valeur nette pour vous aider à mieux contrôler votre planification budgétaire.

 

2. Wally Next

Si vous connaissez déjà l’application Wally, Wally Next est son upgrade. Il suffit à l’utilisateur de se connecter avec son courriel pour ensuite définir ses objectifs d’économies, enregistrer les dépenses et les revenus, suivre de près les sorties d’argent dans le temps, définir des rappels pour des paiements, et plus encore. Un petit hic: il n’est pas encore possible de lier le compte bancaire à l’application, ce qui veut dire que vous devrez faire un peu plus de configurations manuelles.

 

3. Spendee

Spendee est très facile à utiliser et permet aux utilisateurs de rapidement classer et catégoriser leurs dépenses avec reçus (et même photos!). Les options « Feed view » et « Overview mode » vous permettent de comprendre facilement vos dépenses en fournissant des infographies pertinentes sur vos habitudes de dépenses en plus d’un détail complet des catégories où vous dépensez le plus votre argent.

 

photo: vivaluxury blog

Quoi faire lorsqu’on a le temps de ne rien faire ?

Quoi faire lorsqu’on a le temps de ne rien faire ?

Vous allez me dire que c’est l’histoire de votre vie. Eh bien, moi aussi. J’ai le bonheur et le malheur de tout aimer et de toujours vouloir essayer de nouvelles choses. Le petit problème, c’est que j’ai très peu de temps. Entendons-nous tout de suite. Beaucoup de gens disent qu’ils n’ont pas le temps, mais c’est plutôt un manque d’organisation ou un refus de sacrifier ou de remplacer certaines activités (comme dormir) par d’autres.

Si vous êtes plutôt dans le groupe qui doit optimiser son temps libre, discutons un peu de ce qui peut être fait.

Faites des choses pour vous plus souvent, moins longtemps

Il est certain qu’un cours de hot yoga de 75 minutes en plein milieu de l’après-midi serait plaisant. Toutefois, ce n’est pas possible pour tout le monde. Bien souvent, on abandonne toute tentative d’activité ou comme j’aime dire « d’échappatoire » parce qu’on se convainc que nous n’avons pas le temps. Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de 15-30 minutes d’activités plaisantes qui peuvent vous amener un sentiment de bien-être. Peu importe ce que vous aimez faire, essayez de le faire pour une courte durée ou à chaque instant que vous pouvez trouver.

Préparez vos choses à l’avance

Je ne parle pas de faire des listes à n’en plus finir (oui, oui, je te connais petite obsessive!), mais plutôt de faire des gestes simples afin d’avoir un tout petit peu plus de temps. On dit que les changements ne peuvent être implantés que s’ils sont progressifs et réalistes. Des petits trucs simples : préparez votre lunch la veille, choisissez ce que vous allez porter le lendemain, faites votre sac de sport avant d’aller vous coucher… Vous voyez ce que je veux dire. En évitant la panique matinale, vous commencerez la journée du bon pied avec un peu plus de temps.

Planifiez des moments libres et RESPECTEZ-LES

Je l’avoue, c’est difficile. Je n’ai pas besoin de vous dire que des moments libres sont importants afin de recharger vos batteries et d’être productive. Je vous l’accorde. Il y a toujours des contraintes : les patrons, la famille, le travail qui s’accumule, etc. Alors, commencez par une activité par mois ou encore planifiez des vacances et prenez-les. Si vous êtes capables, laissez votre téléphone de côté ou oubliez-le avant de partir…

L’important c’est d’être heureuse. Ça semble tout simple, mais malheureusement, il faut prendre les moyens pour s’assurer d’avoir des moments pour soi afin de vivre une vie équilibrée et saine.

 

Photo: my Domaine
La Conférence Lundi Matin – Retour sur la deuxième édition!

La Conférence Lundi Matin – Retour sur la deuxième édition!

C’est le 28 octobre dernier que s’est tenue la deuxième édition de la Conférence Lundi Matin. Au programme: panels inspirants, ateliers créatifs et activités de réseautage.

Nous avons commencé la journée avec le premier panel de la journée: Les étapes d’une collaboration gagnante: Comment travailler avec des marques et amener son projet à un autre niveau. Les panélistes invitées étaient Léonie Pelletier, fondatrice et associée de l’agence de relation de presse CHAD Communications,  la blogueuse et créatrice de contenu Gabrielle Lacasse (Dentelle&Fleurs), Mariella Katz fondatrice et présidente de l’agence médias sociaux Frenzr ainsi qu’Imane Betrouni, influenceure pour @peace.upon,faith. Une belle série d’échanges sur les façons de bâtir une communauté sur le web, d’intéragir avec ses followers, de gérer la pression et sa santé mentale, la création de contenu, ainsi que les moyens de travailler avec des agences de marketing et de relation de presse.

Par la suite les participantes étaient invitées a prendre part aux ateliers données par 4 expertes.

Premier atelier: Comment créer un beau feed Instagram 
Fondatrice de l’agence de publicité numérique Éthique, Claudia Martel partageait ses trucs et applications chouchous afin d’obtenir un visuel de rêve sur les réseaux sociaux.

Deuxième atelier:  Relations Publiques et partenariats: Comment collaborer avec des marques et médias.

Donné par Franceska Dion fondatrice de l’agence FDM, cet atelier donnait aux participantes les bonne pratiques pour présenter leur projet dans les médias.

Troisième atelier: Moodboard Inspirationel.

La talentueuse artiste-collage Patricia Doucet, en a inspiré plus d’une avec son atelier créatif de moodboard pour une dose d’inspiration au quotidien.

Quatrième atelier: Création d’Himmeli avec Créaco et Correntine Studio.

Moment d’amusement avec cet atelier d’Himmeli décoratif.

S’en ait suivi du diner-réseautage présenté par Campo, Aux Vivres et Mr. Puffs. Miam!

Après le diner fût le temps du deuxième panel qui avait pour thème:  Dream Job: Trouver sa passion et bâtir la carrière de ses rêves.

Les panélistes invitées cette fois-ci: Abeille Gélinas, DJ et influencer, Sandra Fereira directrice des opérations et marketing au Groupe Ferreira, Frédérique Lissoir, avocate et fondatrice du cabinet Propulsio 360 ainsi que Mélanie Hachey – propriétaire du studio beauté Wonderblush. Une belle heure de conversation sur l’importance de suivre ses passions et de ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort.

À la fin du panel, les filles ont pris part à leur deuxième atelier de la journée pour conclure avec un cocktail réseautage et cadeaux de présence.

On vous laisse sur quelques images de la journée et on se dit à l’an prochain!

Pour le reste des photos c’est ici

La conférence en vidéo

 

crédit photo: Mirona Photographie
5 astuces pour voyager sans (trop) stresser

5 astuces pour voyager sans (trop) stresser

Il est vrai que partir en vacances n’est pas toujours synonyme de détente. Pour beaucoup c’est l’heure de l’aventure, mais par aventures on n’a pas forcément en tête les soucis et le stress que la logistique d’un voyage peut créer. Évidemment, il y a des variables qui sont hors de notre contrôle, mais voici quelques astuces qui vous permettront de voyager sans (trop) stresser!

VISA

Vous seriez surpris des pays qui requièrent un visa et ce même avec un passeport canadien. Pour n’en nommer qu’un, l’Australie fait partie de ces pays! Un voyage à l’autre bout du globe génère déjà beaucoup de stress, oublier son visa ne rendra surement pas le départ plus relaxant! L’Argentine fait également partie de la liste (mais notez que si vous avez un passeport européen alors ce visa – qui est tout de même dispendieux – n’est pas requis). Pour ces deux pays, il est possible d’obtenir le visa sur internet dans des délais raisonnables, mais ce n’est pas toujours le cas – pour la Russie on parle de 18 jours ouvrables!

ARGENT COMPTANT

 Si vous êtes une adepte de la carte de crédit (nombreuses viennent avec des assurances additionnelles qui vous couvrent pendant votre séjour à l’international!), vous pouvez informer votre banque de votre voyage directement en ligne afin de vous assurer que celle-ci ne soit pas bloquée – mais ne vous arrêtez pas là! À l’ère des paiements électroniques, il ne faut pas oublier que chaque pays a ses propres coutumes, de telle sorte que dans certains pays l’argent comptant est roi, notamment en Argentine où il est même préférable d’avoir du dollar américain car la monnaie locale se déprécie à une vitesse éclair. De plus, les taux de conversion aux aéroports – et parfois même dans toute la ville – sont exhorbitants par rapport aux taux disponibles à votre banque (avec le Chili comme exemple à l’appui!) Avez-vous besoin de raisons additionnelles pour faire un petit detour à votre banque?

CARNET DE VACCINATION

Sans aucun doute vous penserez à vérifier quels sont les vaccins à obtenir avant un départ pour la Thailande – je recommende de se référer au site suivant pour tous vos voyages: https://voyage.gc.ca/voyager/sante-securite/vaccins. Soyez prudent quant à la durée d’incubation – il vaut mieux se prendre au moins trois semaines avant votre voyage car certains vaccins requièrent 14 jours d’incubation. Notez également qu’il y a présentement une pénurie du vaccin contre la rage au Canada, vaccin qui est requis pour aller au Brésil comme au Mexique. Finalement, une erreur à ne pas faire – et je parle par experience – est d’assumer que vos antécédents de voyage (ou le pays où vous êtes né ou avez vécu pendant plusieurs années) suffiront comme preuve de vaccination. Sans documents à l’appui, vous pourriez être amené à refaire un vaccin à l’aéroport de votre destination, ce qui ne risque pas d’être recommandé par votre médecin.

ADAPTATEUR

Bien que mon fidèle compagnon de voyage soit un livre, il est difficile de prétendre que l’on peut vivre sans technologie de nos jours. Même si vous avez prévu de “décrocher” ces vacances, votre cellulaire tiendra lieu d’appareil photo, de GPS, de météo et d’alarme. Ce serait dommage de passer votre première journée de vacances à chercher un adaptateur pour votre cellulaire ou tablette ni collectionner des adaptateurs! Gatez-vous une fois pour toute et achetez un adaptateur de voyage prise universelle qui pourra vous suivre dans toutes vos destinations! Autre gadget que je recommende est l’étui chargeur – un étui de cellulaire qui incorpore un chargeur de telle sorte que vous démarrez votre journée d’aventure avec deux batteries plutôt qu’une! Finalement, si comme moi vous avez un terrible sens de l’orientation et un voyage sans connexion internet, n’oubliez pas d’utiliser la fonctionnalité de Google Maps qui permet de naviguer en tout temps. Si votre cellulaire a accès à internet ne serait-ce que pour une minute (à votre airbnb ou sur le chemin d’un McDo), l’application se connecte automatiquement et charge les données vous permettant de vous localiser. Si vous avez un horaire tracé pour la journée, vous pouvez même mettre d’avance l’ensemble de votre itinéraire et le suivre sans connexion.

BAGAGE DE CABINE & COMPAGNON DE VOYAGE

 Les statistiques sont claires – le volume aérien augmente sans cesse mais cela s’accompagne aussi d’une augmentation des retards et annulations de vols ainsi que des connections manquées. Dans ce contexte, je vous encourage à transformer votre baggage à main en baggage de cabine. Extra t-shirt, sous-vêtements, masque pour les yeux, échantillons de parfum, brosse à dents et déodorant compréssé, en plus du reste pour être paré si vous avez à passer la nuit dans un aéroport ou un hôtel dans une ville de transit (ce qui est de plus en plus fréquent!). Si vous êtes motivées, vous pouvez même emmener votre maillot – les hôtels près de l’aéroport ont souvent une piscine alors ça peut être une bonne manière de passer vos dernières heures de vacances. Une autre astuce à ne pas négliger: ne partez pas sans votre compagnon de voyage préféré. Dans mon cas, roman à la main, je peux survivre à toutes les files d’attente et les départs repoussés. Pour d’autres, ce sera les nouveaux épisodes de leur série ou podcast préféré. Pour d’autres options plus accès zénitude, il y a le cahier de mandalas à colorier et les applications de yoga pour bien inspirer avant de négocier le dédommagement à recevoir!

 

 Photo: Lovely Pepa
#ACGirl: Mélissa Lévesque, La Mallette

#ACGirl: Mélissa Lévesque, La Mallette

1. Parle-nous de ton parcours personnel.

J’aimerais dire que j’ai eu une enfance difficile et que c’est ce qui a forgé ma personnalité pour devenir entrepreneure, mais ce n’est pas le cas. Je suis née en Abitibi-Témiscamingue dans une famille très unie sur qui j’ai toujours pu compter. À 17 ans, j’ai quitté le nid familial pour aller au Cégep dans un programme d’Arts et lettres. En 2012, j’ai complètement quitté la région pour faire mon baccalauréat en communication, rédaction et multimédia à l’Université de Sherbrooke. C’est à ma deuxième année de bac que j’ai fondé mon blogue, La Mallette, par pur et simple plaisir. Après mon bac, je suis revenue en région pour travailler en tant qu’adjointe aux promotions dans un centre commercial, tout en continuant d’entretenir La Mallette quotidiennement. C’est en octobre 2016 que j’ai quitté mon emploi pour me consacrer à 100% à mon blogue et à tous les projets qui l’entourent.

2. Qu’est-ce que La Mallette et qu’est-ce qui t’a poussée à te lancer en affaires?
À l’origine, La Mallette était mon blogue d’étudiante où je traitais de mode, beauté, bien-être, etc. Avec le temps, mes intérêts ont évolué et j’ai tout naturellement revu la ligne éditoriale de mon blogue pour offrir du contenu plus niché et mille fois plus à mon image. J’y traite donc maintenant de blogging, d’entrepreneuriat, de réseaux sociaux, de marketing… Bref, j’aime dire que mon blogue est la mallette de toutes les entrepreneures modernes et ambitieuses. Avec ce changement de cap sont aussi venus plusieurs projets qui ont fait en sortes que j’ai pu transformer mon blogue en business: j’ai maintenant une boutique en ligne sur laquelle on peut trouver différents ebooks et quelques formations, j’offre du coaching privé pour les blogueuses et les entrepreneures du web et je travaille étroitement en collaboration avec des entreprises d’ici pour les faire rayonner à travers mes différentes plateformes.

La transition entre blogue et business s’est faite assez naturellement: je rêvais de devenir ma propre boss et d’être à la tête d’une entreprise qui me ressemble à 100%. Au moment où j’ai réalisé que j’avais déjà entre les mains tout ce qu’il fallait pour me lancer, je n’ai pas hésité et j’ai travaillé très fort pour pouvoir vivre de La Mallette.

3. Qu’est-ce que tu aimes le plus du fait d’être entrepreneure? Le moins?
J’adore toute la liberté créative (et la liberté en général!) que mon statut d’entrepreneure m’offre. Je n’ai aucune limite et je peux créer des projets complètement fous. Ça, ça me stimule énormément! L’aspect que j’aime le moins, comme la plupart des entrepreneures, c’est tout ce qui touche à la comptabilité et les tâches administratives qui ne laissent aucune place à la créativité!

4. Quelles sont les plus grandes leçons que tu as apprises depuis les débuts de La Mallette?
J’ai appris à bien doser créativité, intuition et sens des affaires. Dans mes débuts, je ne prévoyais rien, je ne calculais rien, je faisais simplement confiance à mon intuition. Je le fais encore aujourd’hui, mais j’ai compris qu’en affaires, il faut tout de même penser business et qu’un esprit stratégique est nécessaire.

5. Comment restes-tu motiver durant les journées plus difficiles/stressantes?
Chaque fois que je me sens dépassée par ce qui se passe dans mon entreprise, j’aime me rappeler à quel point je n’étais pas heureuse dans mon ancienne vie de salariée. L’emploi était super, l’équipe était absolument géniale… Mais je n’y étais vraiment pas à ma place. Dans mes derniers mois de salariée, je pleurais tous les matins avant d’aller au boulot… Lorsque je me remémore ces souvenirs, je retrouve toujours très facilement la motivation, je suis extrêmement chanceuse de faire ce que je fais et c’est important pour moi d’en être consciente au quotidien.

6. À quoi ressemble une journée au bureau?
Comme la plupart des entrepreneurs, je vais devoir dire qu’il n’y a pas vraiment de journée type pour moi. Par contre, toutes mes journées de travail commencent autour de 6h30. J’aime travailler très tôt le matin parce que je me sens en meilleure forme, donc plus efficace. Généralement, je profite du calme de début de journée pour faire une tournée des réseaux sociaux et répondre à mes courriels. J’en profite également pour faire tous les suivis nécessaires avec mon adjointe, question que l’on démarre toutes les deux sur la même longueur d’onde. Vers 8h00, j’entre en mode création, que ce soit pour faire des photos, pour écrire un article de blogue, pour tourner une vidéo, pour créer des publications Facebook… Les jours où j’offre du coaching, j’ai généralement une première séance à 9h. Ensuite, j’occupe le reste de mon avant-midi de façon assez diversifiée selon les tâches à faire: montage de vidéos, retouche photo, etc. Je prends toujours une pause d’une heure pour dîner avec mon copain. Je trouve important de diviser la journée en deux et mon heure de dîner est pour moi la meilleure façon de le faire. Lorsque je reprends le travail, vers 13h, c’est généralement avec une séance de coaching, un meeting d’affaires ou du réseautage en ligne. Mes après-midis ne se ressemblent jamais. Comme je commence à travailler très tôt le matin, je me permets souvent d’être plus calme en après-midi et il n’est pas rare que je m’accorde du temps pour lire ou pour suivre des formations en ligne sur mon domaine.

Règle générale, le bureau est fermé dès 16h30, mais il m’arrive de travailler en soirée lorsque je me sens très créative ou lorsque j’ai envie de le faire. Par contre, c’est très important pour moi de ne pas travailler en soirée par obligation… Le travail en fin de journée doit demeurer plaisant, sinon, ma nuit de sommeil en sera affectée. J’ai donc un mode de vie très atypique pour une entrepreneure puisque je ne travaille pas des heures de fous et que je fais généralement passer mon bien-être bien avant mon entreprise. C’est un choix très personnel duquel j’en retire de grands bénéfices, mais je suis consciente que tous les entrepreneurs ne peuvent pas avoir ce mode de vie.

7. Le meilleur conseil que tu aies reçu?
De ne pas m’éparpiller, de focusser sur un projet à la fois. Quand on est une machine à idées, c’est facile de se perdre dans un million de projets… J’essaie donc de travailler un projet à la fois, même si ça me demande généralement un très grand self-control!

8. À ton tour, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles qui voudraient lancer leur entreprise? Quelles qualités sont nécessaires selon toi?
Je ne crois pas qu’il y ait des qualités essentielles à avoir, tant qu’on le fait pour les bonnes raisons. Si vous n’êtes pas absolument passionnées par votre entreprise, votre produit ou votre service et que vous le faites pour l’argent ou pour faire plaisir à votre entourage, vous n’avez absolument rien compris à l’entrepreneuriat. Pour moi, l’entrepreneuriat, c’est une question de passion d’abord et avant tout!

9. Tu as fondé le groupe les FDT sur Facebook qui compte aujourd’hui plus de 16,000 membres! Qu’est-ce que ce groupe signifie pour toi et comment réussis-tu à jongler tout ça?
Cette communauté, c’est littéralement ma deuxième famille. Je suis en contact avec ces femmes tous les jours (plusieurs fois par jour) et c’est grâce à elles que je peux développer des projets aussi incroyables dans mon entreprise. Il y a autant un aspect émotif que stratégique qui me lie à ce groupe Facebook et je suis fière de dire que 90% de mes clientes actuelles viennent de ce groupe.

Gérer une communauté qui compte plus de 16 000 membres et qui grandit tous les jours, ce n’est pas chose facile. C’est pourquoi je me suis entourée d’une adjointe absolument incroyable qui m’aide à assurer la qualité du groupe en approuvant les demandes de membres, les publications des membres et en gardant l’oeil ouvert pour voir tout ce qui se passe dans le groupe. De mon côté, je crée beaucoup de contenu pour alimenter le groupe et je m’assure aussi du bon fonctionnement de celui-ci, parce que ma priorité est qu’il demeure un groupe de qualité. Ça demande beaucoup de temps et d’énergie, mais j’en retire tellement de positif que je ne peux pas du tout me plaindre à ce niveau.

9. Qui et/ou qu’est-ce qui t’inspire?
Tout m’inspire. Je n’ai pas de modèle en particulier, mais j’aime beaucoup lire les histoires derrière les entrepreneures parce que chacune a sa propre histoire et elles sont toutes inspirantes.

10. De quoi es-tu le plus fière?
J’ai beaucoup de petites et de grandes fiertés, mais au moment où je réponds à ce questionnaire, je dirais que je suis extrêmement fière d’avoir réussi à bâtir une business atypique dans ma région, l’Abitibi-Témiscamingue. Même si je suis dans une région éloignée, j’arrive à travailler avec des gens qui sont partout à travers le Québec… et même à travers le monde. Lorsque j’ai fait le choix de revenir m’installer dans ma région natale, on a souvent essayé de me faire peur en me disant que je ne pourrais pas développer mon blogue à sa pleine capacité en étant aussi loin des grands centres… Je peux maintenant dire que je prouve le contraire à tous les jours.

11. À quoi peut-on s’attendre de toi prochainement?
Je désire aller de plus en plus à la rencontre de ma communauté, que ce soit avec l’événement Femmes de tête qui a eu lieu à Montréal le 2 juin dernier ou avec d’autres événements du genre qui pourraient se dérouler partout à travers la province. Je lance ça dans l’Univers et je suis confiante qu’en 2018, je rencontrerai des Femmes de tête un peu partout à travers le Québec!

 

Pour consulter le blogue de Mélissa, c’est par ici: www.lamallette.ca

Comment réussir mon « Elevator Pitch »

Comment réussir mon « Elevator Pitch »

Faire bonne impression est très important surtout lors d’une entrevue, d’un événement de réseautage, bref lorsque nous faisons de nouvelles rencontres dans un contexte professionnel ou social. Porter les plus beaux vêtements et être coiffé d’un chignon digne des Grands Ballets Canadiens ne vous mènera pas aussi loin si vous ne livrez pas aussi un message ayant de l’impact. Effectivement, non seulement faut-il avoir une apparence soignée, mais il faut aussi piquer la curiosité de notre interlocuteur. Plus facile à dire qu’à faire me direz-vous. Voici donc quelques astuces sur comment préparer un bon elevator pitch.

Qu’est-ce qu’un elevator pitch?

Il s’agit d’un court résumé qui vous présente et qui explique ce que vous faites. Ne tournez pas autour du pot puisque le concept de l’elevator pitch est qu’il doit pouvoir être dit lors d’un déplacement dans un ascenseur. Le but est très simple: en moins de trente secondes, mettez-vous en valeur de manière claire et concise.

La structure

Présentez-vous et expliquez ce que vous faites dans la vie. Si vous êtes étudiants, mentionnez votre spécialisation et l’établissement scolaire. Si vous êtes un professionnel, mentionnez plutôt votre poste et la compagnie pour laquelle vous travaillez. N’hésitez pas à donner quelques précisions si ces derniers sont plutôt méconnus. Par exemple, si vous travaillez pour une PME, les chances que votre interlocuteur la connaisse ne sont pas aussi élevées que si vous mentionnez que vous travaillez pour une multinationale.

Expliquer par la suite ce que vous faites dans votre poste, si vous êtes étudiants invoquer les raisons pour lesquelles vous avez choisi votre spécialisation ou bien mentionnez le poste auquel vous aspirez. Employez un langage simple, mais soyez créatif!

Selon le contexte, faites la connexion avec la personne devant vous. Vous êtes un finissant universitaire et êtes dans un cocktail de recrutement, n’ayez pas peur de mentionner que vous à aimeriez obtenir un stage au sein de la firme et démontrer votre intérêt. Après tout, qui ne tente rien n’a rien.

Après tout cela, n’oubliez pas de conclure: remerciez votre interlocuteur, remettez-lui votre carte et/ou demandez-lui la sienne, dites-lui que vous allez l’ajouter sur LinkedIn ou bien lui envoyer un courriel de suivi (et faites-le!).

En résumé, piquez la curiosité de la personne avec qui vous échangez. Si vous êtes devant un client ou bien un futur partenaire d’affaires, il faut lui donner envie d’en connaître davantage et de prendre rendez-vous avec vous. Soyez sincère, évitez de radoter et n’oubliez pas de personnaliser votre elevator pitch, il n’y a rien de plus ennuyeux qu’un message impersonnel. Bon pitch!

 

Photo: Damsel In Dior